La formation est assurée par 28.000 enseignants.
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a affirmé mardi à Alger que 83% des diplômés du secteur intégraient le monde du travail après moins de cinq mois de la date de dépôt du dossier de demande d’emploi.
Selon une étude réalisée par l’Agence nationale de l’emploi (Anem), «83% des diplômés de la formation professionnelle trouvent un emploi après moins de cinq mois après la date de dépôt du dossier d’emploi», a indiqué le ministre qui présentait un exposé devant la commission des finances et du budget à l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre de l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2014.
Mébarki a précisé que la stratégie nationale du secteur visait à assurer une formation dans des spécialités qui «répondent aux exigences du marché de l’emploi et assurent une main-d’oeuvre qualifiée, selon les besoins des entreprises économiques».
Il a rappelé à ce propos que l’Etat «a déployé de grands efforts pour la promotion de la politique du secteur et l’amélioration de la qualité de la formation en assurant les moyens techniques et pédagogiques nécessaires».
Concernant l’exposé qu’il a présenté sur l’exploitation du budget alloué au secteur au titre de 2014, le ministre a affirmé que le secteur «dispose de plus de 1 300 établissements de formation (centres et instituts) répartis à travers tout le pays, précisant que «chaque daïra dispose d’au moins un centre de formation» aujourd’hui.
Le ministre a indiqué que les centres de formation ont été dotés de moyens techniques et pédagogiques «adaptés aux développements technologiques actuels». Il a également souligné que l’encadrement est assuré par plus de 28 000 enseignants-formateurs.
Il a ajouté que 1 690 postes budgétaires ont été ouverts en 2014 au profit des établissements de formation créés vers la fin de la même année. Le ministre a précisé qu’une partie du budget a été consacrée à l’équipement et à l’encadrement ainsi qu’aux projets de réalisation de structures pédagogiques et administratives.
Il faut savoir que plus de 440 spécialités sont dispensées dans les centres professionnels, quelque peu boudés par les jeunes qui en dévalorisent les formations enseignées. Celles-ci sont essentielles pour répondre aux besoins futurs du marché de l’emploi en général, notamment dans les domaines de la sous-traitance après la création de nombreuses unités de production automobile et électronique mis en service récemment dans le pays.
De nombreux métiers en effet ne trouvent pas preneurs comme «la maçonnerie, la plomberie, le ferraillage, la plâtrerie…», pour ne citer que ceux-là. La facilité accordée aux jeunes pour la création de microentreprises, notamment dans les transports de voyageurs et même de marchandises, décourage les jeunes à s’orienter vers l’apprentissage d’un métier. Ces mêmes dispositifs de création d’entreprises peuvent aider les jeunes avec un métier à créer des microentreprises qui correspondent à leurs métiers. Le marché local est fort demandeur pour pouvoir absorber ces jeunes diplômés dans le circuit de l’emploi.