Le volume du partenariat algéro-français compte actuellement, en plus de l’implantation de Renault à Oran et Alstom à Annaba, plus de 7000 entreprises.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement, rencontrera aujourd’hui son homologue algérien, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche Sid Ahmed Ferroukhi, et sera reçu en audience par le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
Cette visite intervient à quelques semaines du Comité intergouvernemental de haut niveau qui sera conjointement présidé à Alger par les Premiers ministres français et algérien, et ce, neuf mois après la visite du président de la République française François Hollande qui a estimé que «la coopération Algéro-française est bien en marche». Et pour cause, le volume du partenariat algéro-français compte actuellement, en plus de l’implantation de Renault à Oran et Alstom à Annaba, plus de 7000 entreprises qui exportent en Algérie et 500 implantées.
A cela il faut ajouter une création d’emplois avoisinant les 140.000 postes.

Sur un autre plan, il s’agit de 23.000 jeunes qui poursuivent leurs études en France et près de 800 accords universitaires. C’est dire toute l’importance que requiert cette visite, notamment dans le domaine de l’agriculture, où les deux ministres français et algérien auront à discuter profondément des perspectives de partenariat et de renforcement de cette relation grandissante.
Par ailleurs, il est à rappeler que dans ce domaine, les relations ente les deux pays ont commencé à prendre de l’ampleur depuis la dernière visite du président français François Hollande en Algérie, en 2012, qui a donné lieu à la signature d’un accord général des projets de partenariats dans le domaine agricole et agroalimentaire.
Dans ce sens, naîtra de cette signature, un projet de partenariat économique et de soutien aux structures de la filière de la viande bovine en Algérie. Il s’agit d’une société mixte spécialisée dans l’engraissement et l’abattage du bétail, outre la commercialisation et la distribution.
En somme, ce projet n’est qu’une pièce du grand puzzle qui se construit entre les deux pays, du fait que les axes de coopération économique s’élargissent à plusieurs filières et domaines d’activité, en l’occurrence dans l’industrie et les mines, la mécanique, la santé, la justice et la gastronomie.
Dans ce sillage, les deux parties se sont engagées à faire basculer le flux de leur relation, d’un échange commercial à un échange économique où le principe gagnant-gagnant rayonnerait sur tous les partenariats.
Il s’agit de favoriser la création de PME autour des grands projets structurants pour assurer la production de pièces détachées, accessoires et services, dans le but d’assurer l’économie de leur importation.