LE MINISTRE DU COMMERCE L’A AFFIRMÉ HIER À ALGER : Quatre ans d’exonération d’impôts pour les start-up

LE MINISTRE DU COMMERCE L’A AFFIRMÉ HIER À ALGER  : Quatre ans d’exonération d’impôts pour les start-up

Du nouveau pour les porteurs de projets innovants. Les start-up bénéficieront à l’avenir de facilitations devant permettre leur émergence et leur participation effective dans la croissance économique.

Nawal Imés – Alger (Le Soir) – L’avenir serait-il plus prometteur pour les start-up ? A en croire le ministre du commerce et le chef de cabinet du premier ministre, l’horizon s’éclaircit pour les porteurs de projets innovants.

A l’occasion de la tenue de Algeria Innov, la rencontre nationale des start-up, le représentant du premier ministre a annoncé une série de mesures devant permettre, enfin, la mise en place d’un écosystème propice à l’émergence d’une économie numérique.

Il a ainsi annoncé la mise en place de l’agence du digital avant 2019 pour mener à terme une stratégie nationale ainsi que le commissariat à l’efficience énergétique avant la fin de l’année en cours.

Il est également question de mettre en place un programme pour tirer profit du système de la carte d’identité biométrique en faisant participer les start-up, ainsi que de généraliser les terminaux de paiement au niveau des registres de commerce.

Les start-up seront à l’avenir exonérées d’impôts avec également des facilitations pour accéder au foncier sans compter les facilitations déjà accordées pour leur enregistrement au registre de commerce où il ne leur est plus exigé de local. A ce sujet, plus de 8 000 locaux non utilisés seront mis à la portée des start-up sans compter la révision du code des marchés pour leur permettre d’accéder aux commandes publiques et le lancement d’une large concertation avec les porteurs de projets innovants.

Le ministre du commerce a promis pour sa part une réflexion sérieuse pour permettre à ce créneau de participer activement dans le développement économique, assurant que la conférence tenue hier n’était pas une fin en soi mais le début d’une véritable politique avec pour buts le recensement des compétences, la création d’un climat de dialogue et l’instauration d’un contrat de confiance avec les start-up grâce, dit-il, à des mesures concrètes. Les jeunes entrepreneurs demandent plus. Ils posent des problématiques encore plus concrètes à l’image de la connexion internet qui ne permet pas de développer des projets structurants.

Un sondage réalisé auprès des jeunes entrepreneurs a relevé que le financement faisait partie des premières entraves rencontrées auxquelles s’ajoutent les démarches administratives, l’hébergement des sites internet, l’absence d’un statut juridique et d’un traitement fiscal approprié.

Ils étaient nombreux à prendre part à Algeria Innov qui devrait ouvrir les portes à l’adhésion de l’Algérie à l’Africa Tech.

N. I.