Le ministre des Finances à Tlemcen « Il faut adhérer davantage à l’emprunt obligataire »

Le ministre des Finances à Tlemcen  « Il faut adhérer davantage à l’emprunt obligataire »
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« Une adhésion massive à ce nouveau mécanisme impulsera les programmes de développement, tous secteurs confondus », a soutenu Benkhelfa, expliquant que cet instrument vise à concrétiser les projets d’investissement.

Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, en visite jeudi dernier dans la wilaya de Tlemcen, a mis l’accent, lors d’une séance de travail avec les opérateurs économiques, sur la nécessité d’adhérer à l’emprunt obligataire. Cet appel a été fait suite aux faibles résultats enregistrés dans ce cadre dans la wilaya de Tlemcen. Ce constat a été relevé par le ministre lors de sa tournée à travers un certain nombre d’agences bancaires et institutions financières.

Benkhelfa a rejeté l’argument religieux tendant à faire croire que c’est « haram », expliquant qu’il s’agit d’une opération pour mobiliser des ressources financières pour ne par recourir à l’endettement extérieur. « Une adhésion massive à ce mécanisme impulsera les programmes de développement, tous secteurs confondus », a-t-il soutenu, expliquant que cet instrument vise à concrétiser les projets d’investissement. Lors de son intervention, le ministre des Finances a rappelé que le gouvernement maintient son programme de développement avec la détermination de préserver cette dynamique. Sur le plan fiscal, a-t-il ajouté, la politique financière du pays repose sur le recouvrement comme facteur principal de la direction des impôts et non pas sur le contrôle et la répression. L’orateur, qui a brossé un tableau sur la mobilisation de nouvelles ressources alternatives, a souligné que la situation financière du pays n’est pas dans le rouge, malgré la baisse des prix du pétrole.

Le ministre a indiqué que 2016 connaît un passage difficile et que son département prépare déjà la vision 2035. Le premier objectif est, selon lui, d’atteindre une croissance de 7% à l’horizon 2018. Au sujet de la wilaya de Tlemcen, considérée par le ministre comme bassin de croissance, cette dernière est, malgré les potentialités dont elle dispose, loin d’être un pôle économique, car elle n’a pas su ou pu rentabiliser ses atouts. En effet, la wilaya enregistre un retard dans les domaines du tourisme, de l’industrie et de l’hôtellerie.