« Le président Bouteflika a bien résumé la portée et la grandeur de notre révolution qui se veut un prolongement de la glorieuse révolution algérienne. Il a déclaré que l’âme de la révolution de l’indépendance est plus grande qu’un Etat. Donner corps à ce rêve, c’est concrétiser un idéal noble », souligne l’ambassadeur de la Palestine en Algérie.
La ville de Tipasa a célébré, hier, les relations liant les nations algérienne et palestinienne lors d’une manifestation culturelle, programmée dans le sillage de la commémoration du Mawlid Ennabawi, qui s’est déroulée dans la salle des conférences de la wilaya, en présence de Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, et de son homologue palestinien, Youssef Adeis Cheïkh. Cette manifestation ; qui coïncide avec l’Intifada des couteaux qui fait rage à El Qods contre les exactions et la politique de la terre brûlée menée par l’entité sioniste, a été une occasion pour dénoncer ces agressions.
« Nous sommes prêts à payer le tribut, comme l’a si souvent proclamé le défunt président Boumediene, car nous-mêmes avions enduré le joug du colonialisme 132 ans durant. L’Algérie a toujours payé son tribut pour que vive la Palestine libre et indépendante.
De son côté, Youssef Adeis Cheïkh a tenu à rendre hommage à l’Etat algérien et à son peuple. « Le peuple palestinien vit cet amour comme un stimulant qui le pousse dans son combat sans vaciller. Nos citoyens qui défendent vaillamment El Aqsa le signifient en brandissant l’emblème algérien », précise-t-il. Selon lui, la cause palestinienne concerne tous les musulmans.
« Les Palestiniens sont les défenseurs de ces lieux saints qui appartiennent à tous les musulmans », explique-t-il. De son côté, Mohamed Aïssa a déclaré que le mois de rajeb (mois de l’ascension du Prophète Mohamed, QSSSL) sera consacré au soutien de la cause palestinienne.
Amirouche Lebbal