Le ministre des AE du Lesotho à Alger

Le ministre des AE du Lesotho à Alger
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Le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho, M. Mohlabi Tsekoa, est arrivé hier, à Alger pour prendre part aux travaux de la 1re session de la commission mixte algéro-lesothane.

Le ministre du Lesotho a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel.

M. Mohlabi Tsekoa co-présidera avec M. Messahel les travaux de cette session qui sera sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération.

M. Tsekoa se félicite du développement des relations entre l’Algérie et le Lesotho

Le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho, M. Mohlabi Kenneth Tsekoa, s’est félicité hier à Alger du développement qu’ont connu les relations entre son pays et l’Algérie ces dernières années, estimant que la tenue de la 1re session de la commission mixte de coopération permettra de renforcer davantage ces relations.

« Les relations entre l’Algérie et le Lesotho existent depuis quelques années déjà et elles ont été renforcées au fil du temps grâce aux efforts du Président Abdelaziz Bouteflika et du Premier ministre du Lesotho », M. Pakalitha Mosisili, a déclaré M. Tsekoa à son arrivée à Alger.

Il a ajouté que les deux pays examinent actuellement les moyens de « renforcer davantage cette coopération dans les secteurs de l’éducation, l’agriculture, la défense et autres ».

Il a relevé, à ce sujet, qu’il procèdera avec le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines,

M. Abdelkader Messahel, à la signature d’un accord de coopération permettant de consolider les relations bilatérales.

M. Tsekoa s’est félicité, en outre, de la coopération existant entre l’Algérie et le Lesotho au sein de l’Union africaine (UA), du mouvement des pays non-alignés et des Nations unies. « Nous avons la même vision, les mêmes principes et nous luttons pour un monde plus juste, plus équitable ou il y aurait davantage de coopération entre tous les peuples et gouvernements », a-t-il souligné.

« Nous luttons également pour la démocratisation et pour cela nous avons dans le cadre de l’UA un mécanisme de révision par les paires à travers lequel les pays coopèrent de manière volontaire et se remettent en question eux-mêmes », a-t-il indiqué.

Le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho est arrivé à Alger pour prendre part aux travaux de la 1ère session de la commission mixte qu’il coprésidera avec M. Messahel.

Les travaux de cette session sera sanctionnée par la signature de plusieurs accords de coopération.

Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a reçu hier à Alger son homologue du Royaume du Lesotho, M. Mohlabi Kenneth Tsekoa.

M. Tsekoa est en visite à Alger dans le cadre de la tenue de la 1re session de la commission mixte algéro-lesothane.

Il s’était félicité dans une déclaration à la presse à son arrivée à Alger du développement qu’ont connu les relations entre son pays et l’Algérie ces dernières années, estimant que la tenue de la 1re session de la commission mixte de coopération permettra de renforcer davantage ces relations.

Création de la commission mixte de coopération : L’accord signé hier à Alger

Un accord a été signé hier à Alger pour la création d’une commission mixte de coopération bilatérale entre l’Algérie et le royaume du Lesotho.

L’accord a été signé par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel et le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho, M. Mohlabi Kenneth Tsekoa.

La création de cette commission est à même de définir un cadre légal de coopération entre les deux pays et d’asseoir des bases au processus de coopération, à travers la réalisation de projets définis, d’un accord commun, par les deux pays, a déclaré M. Messahel.

M. Mohlabi Kenneth Tsekoa a affirmé, pour sa part, que l’Algérie et le Lesotho sont appelés à renforcer des domaines de coopération pour la hisser au niveau des « relations historiques exceptionnelles » entre les deux pays.

Il a mis l’accent sur le rôle de l’Algérie dans la libération du peuple du Lesotho de la politique de discrimination raciale, soulignant la nécessité d’œuvrer pour la promotion et le développement de la coopération bilatérale.

La tenue de la première session de la commission mixte sera l’occasion pour examiner les domaines de coopération entre les deux pays et de se concerter autour des questions intéressant le continent africain, dont celles relatives au développement, à la paix et à la sécurité.

M. Abdelkader Messahel :“La création de la commission mixte est une nouvelle étape dans le développement des relations bilatérales”

Le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines M. Abdelkader Messahel a affirmé hier à Alger que la création de la commission mixte entre l’Algérie et le Royaume du Lesotho était « une nouvelle étape » dans le développement des relations traditionnelles basées sur la fraternité et la solidarité entre les deux pays.

Lors de l’ouverture de la première session de cette commission co-présidée avec le ministre des affaires étrangères du Royaume du Lesotho M. Mohlabi Kenneth Tsekoa, M. Messahel a indiqué que les relations entre les deux pays tiraient « leur essence et leur solidité de la lutte historique de nos deux peuples pour l’indépendance » et de « leur ferme soutien et leur engagement envers la question de la décolonisation en Afrique et pour la libération de ses peuples ».

La tenue de cette première session, a-t-il dit, « nous offre l’opportunité d’envisager de nouvelles perspectives de coopération dans le sens de la consolidation des relations fraternelles entre nos deux pays ». La partie algérienne, a-t-il souligné, a « proposé un projet de mémorandum de concertation politique entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays qui sera soumis au débat lors de cette session et signé à la fin des travaux ». M. Messahel a réitéré, à cette occasion, la disponibilité de la partie algérienne de discuter les projets et les mémorandum d’entente dans les domaines agricole, commercial, de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, la formation professionnelle ainsi que l’examen de toute proposition formulée par le royaume du Lesotho dans le but de renforcer et d’enrichir le cadre juridique de la coopération entre les deux pays.

Le ministre a appelé les représentants des deux parties à « discuter et à examiner les propositions de chacune des délégations avec réalisme et pragmatisme en favorisant l’approche fraternelle et solidaire ainsi que l’entente mutuelle ».

Il a insisté sur l’importance de traiter toutes les propositions avec « un esprit ouvert sur tous les moyens et aspects de la coopération y compris dans les domaines militaire et sécuritaire en exploitant toutes les voies de complémentarité entre les économies des deux pays ».

Aussi, a-t-il poursuivi, « nous avons veillé à ce que la délégation algérienne soit représentative au niveau de tous les secteurs de manière à englober tous les domaines concernés par la coopération ».

« Cette rencontre offre l’opportunité d’une concertation politique entre les deux pays et l’examen de questions politiques régionales d’intérêt commun », a-t-il souligné, évoquant en particulier celles relatives au règlement des conflits dans le continent « dont le conflit au Sahara occidental, la situation en Côte-d’Ivoire, en Somalie et d’autres questions en relation avec la sécurité et la stabilité en Afrique ».

Le ministre des Affaires étrangères du Lesotho a, pour sa part, affirmé l’importance de la création de cette commission, la considérant comme « un cadre idéal à même de hisser la coopération bilatérale au niveau des relations politiques excellentes qui lient les deux pays ».

Il a estimé que la coopération entre l’Algérie et le Royaume du Lesotho peut englober de nombreux domaines dont l’agriculture, les échanges commerciaux, les ressources humaines, l’éducation, la formation professionnelle et la recherche scientifique outre la coopération dans les domaines de la défense et la sécurité.

Il a exprimé la disponibilité de son pays à donner « une forte impulsion » « à cette coopération afin qu’elle soit « plus développée et diversifiée » au service des intérêts des deux peuples et des deux pays.