Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements avait annoncé à l’Econews le 18 juin dernier (en marge de la rencontre du CNES) en réponse à la question concernant les rapports sur l’amélioration du climat des affaires et la politique industrielle allaient être présentés dans une dizaine de jours au gouvernement.
Ce sera donc fait demain, mardi, à l’occasion du conseil du gouvernement. M. Cherif Rahmani l’a déclaré tout à l’heure en marge de la rencontre de partenariat algéro-italien. Le chantier de ces deux documents ont été lancés, rappelons-le vers le début de l’année, immédiatement après l’organisation des trois conférences régionales concernant l’état des lieux du secteur industriel et la mise en place du comité pour l’amélioration du climat des affaires. Le ministre de l’Industrie nous avait affirmé que le document, appelé le Doing Business algérien a été transmis à la Banque mondiale.
Il faut signaler que ces rapports ont été élaborés avec la contribution des organisations patronales, des experts, des professeurs d’universités. Lesquels avaient pour tâche principale de « définir une politique industrielle pour développer les exportations, l’emploi, mais aussi de contribuer à la création de la valeur ajoutée », a notamment indiqué M. Rahmani. Selon lequel, cette nouvelle démarche de promouvoir des filières industrielles stratégiques où l’Algérie recèle un potentiel et dispose d’atouts compétitifs.
« Cette nouvelle stratégie est basée sur le renforcement des entreprises notamment les PME pour les aider à se placer sur le marché international. Nous allons accorder des avantages aux PME pour les aider à se moderniser, précisé tout en mettant l’accent sur l’importance de créer à l’avenir des pôles industriels spécialisés.
Mais la question que n’aborde jamais ou presque le ministre de l’Industrie, même si cela ne dépend pas directement de lui, ce sont toutes les peines du monde que trouvent les entreprises à placer leurs produits à l’international, particulièrement dans l’Union européenne où les taxes douanières sont exorbitantes.
D’ailleurs, le président de l’Association des exportateurs algériens ne cesse de tirer la sonnette d’alarme à ce sujet. Il a encore fait ce matin en intervenant sur les ondes de la radio nationale. Il a été jusqu’à tirer la conclusion qu’il n’y a pas de volonté d’encourager les exportations. « Nous ne connaissons pas le marché internationale. M. Nacer Bey a également pointé du doigt certaines entreprises qui rechignent à exporter leurs produits se contentant de couvrir le marché national uniquement. « Ce qui leur suffit apparemment ».
Par ailleurs, et concernant le rapport sur l’amélioration du climat des affaires, le ministre de l’Industrie, des PME et de la Promotion des investissements, a indiqué qu’il comportait 100 propositions
Par Faouzia Ababsa