La réunion des doyens de la faculté de médecine, des 11 chefs de département de pharmacie et des délégués des étudiants avec le ministre de l’enseignement supérieur tenue les 6 et 7 juin s’est soldée par un refus catégorique de la part du ministre pour l’option d’une 6e année en pharmacie proposée par les délégués.
«Le titre de docteur est assujetti à une 6e année d’études et on ne peut pas brader l’enseignement pour un titre», aurait précisé le SG du ministère à l’assistance. Il est à rappler que les étudiants en pharmacie de 10 départements du pays sont entrés en grève illimitée depuis le mois de mars dont les revendications sont le statut et le titre.
C’est la principale revendication et les étudiants ont voulu abroger les textes de loi parus au journal officiel du 29 novembre 2009, page 11 chapitre 2 section 2 article 34 , qui permet aux pharmaciens d’obtenir un «diplôme en pharmacie».
Ils voulaient inclure un changement en matière de loi pour permettre aux pharmaciens d’obtenir un titre de docteur moyennant une comparaison avec les pays voisins, à savoir le Maroc et la Tunisie, où le titre de docteur en pharmacie existe dans le statut médical appuyé par une thèse plus une soutenance, et pourquoi en Algérie on n’aurait pas un titre qui mette les études pharmaceutiques à leur niveau mérité ?
Quant à la 6e année facultative proposée par les étudiants, les enseignants estiment que cette demande n’a aucun fondement puisqu’elle nécessite une réforme de l’enseignement de la spécialité qui ne peut se faire par décision arbitraire et demande aumoins 2 à 3 ans. Reste à savoir la réactions des étudiants attendue aujourd’hui.
Par Ilhem Tir