Le ministre de l’agriculture à Boumerdès: La consommation des produits maraîchers hors saison se paye

Le ministre de l’agriculture à Boumerdès: La consommation des produits maraîchers hors saison se paye
abdeslam-chelghoum

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum, a effectué ce samedi une visite à Cap Djinet dans l’est de la wilaya de Boumerdès pour inaugurer un salon de la pêche et de l’aquaculture, supposé être de dimension régionale ; mais nullement touché par les normes qu’exige une telle activité.

Tout s’est fait dans la désorganisation et aucun objectif de ce salon ne ressortait clairement aux yeux des observateurs ou même des exposants. On a vu par contre une armada de télévisions.

A l’issue de ses activités protocolaires, le ministre a animé un point de presse. Répondant à une question sur les inquiétudes des ménagères quant au coût du couffin durant le mois du Ramadhan notamment l’augmentation attendue des produits agricoles, le ministre n’a pas donné plus d’indications pouvant rassurer davantage ces ménagères.

Selon lui, les produits agricoles ont connu une très forte augmentation parce qu’ils sont cultivés, au sud, sous serre, ce qui augmente leurs coûts de production. «Les prix, relatifs à certains produits, ont connu, il y a quelques semaines, une légère augmentation. Ces produits sont ceux, hors saison.» Explique-t-il. Selon lui, contre cette augmentation, il y a désormais la disponibilité de produits de saison.

Revenant sur les prix exorbitants payés par les ménages pour acheter des produits maraîchers notamment, le ministre dira «Ces produits sont cultivés sous serre, donc la production coûte plus cher. La production était disponible, mais on ne peut l’acheter au même prix que celle de saison. Par ailleurs, la diminution récente des prix est la conséquence des récoltes hors production sous serre. Je peux, à l’occasion, rassurer les citoyens concernant la disponibilité des produits agricoles durant le mois du Ramadhan.» Attendons les premiers jours du mois sacré pour voir sur le terrain ce qu’il en est des assurances du ministre.

Les programmes de développement rural se poursuivent

Notre question se rapportait au programme du développement des zones rurales, notamment l’éventualité du gel des financements du PPDRI (Programme de proximité du développement rural intégré). Sur cette question, le ministre était sûr de lui. «Il n’y a actuellement aucun blocage en ce qui concerne les programmes de l’agriculture. L’activité économique dans le monde rural, c’est essentiellement l’agriculture.

Quand on parle du développement agricole, la vision est tout à fait claire. Dans cette activité en zones rurales, il y a deux objectifs que sont les volets économique et social.» Dira-t-il, précisant en outre qu’il s’agit de la revitalisation des espaces ruraux. Et de conclure ce chapitre.

«Pour ce qui est des programmes, ils sont en train de se poursuivre normalement dans le domaine agricole ou forestier. Il est en effet nécessaire de mettre la forêt au cœur de cette dynamique d’investissements que connait le secteur de l’agriculture, du développement rural et de la pêche. Dans le modèle de croissance économique, l’agriculture est considérée comme un axe important de diversification économique.»