Le ministre de la Santé l’a annoncé : Mise en place d’un important programme de réhabilitation des hôpitaux

Le ministre de la Santé l’a annoncé : Mise en place d’un important programme de réhabilitation des hôpitaux
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42 hôpitaux réalisés en préfabriqué durant les années 1980 et plusieurs autres structures qui ne correspondent plus aux exigences de l’heure seront, par conséquent, soumis à un programme de réhabilitation.

42 hôpitaux réalisés en préfabriqué durant les années 1980 et plusieurs autres structures qui ne correspondent plus aux exigences de l’heure seront, par conséquent, soumis à un programme de réhabilitation.



C’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, lors d’un point de presse organisé en marge d’une visite d’inspection effectuée à l’est d’Alger. Lors de sa visite, le ministre a instruit le directeur de l’hôpital d’Aïn Taya, fraîchement installé, à entamer des travaux de rénovation dans cet établissement de santé tout en évoquant l’exemple de l’hôpital de Zéralda qui a bénéficié d’un programme de réhabilitation.

M. Boudiaf a rassuré que «son département va accompagner, par tous les moyens, chaque hôpital concerné par ce programme de réhabilitation».

Le ministre a expliqué que «des crédits nécessaires sont disponibles afin de lancer immédiatement les travaux des différents services de l’hôpital d’Aïn Taya afin de permettre une bonne prise en charge des malades, mais aussi d’offrir  des conditions de travail correctes au profit du personnel soignant».

Il faut savoir qu’au niveau du ministère, un programme de réhabilitation et des crédits en conséquence ont été dégagés. En effet, l’expertise qui a été faite sur l’ensemble des établissements hospitaliers a montré que 42 établissements hospitaliers préfabriqués nécessitent des travaux de réhabilitation.

Cette opération permettra de rendre les structures opérationnelles et prolonger leur durée de vie sans aller vers la construction de nouveaux hôpitaux qui coûtera cher et qui prendra beaucoup de temps. Le ministère de la Santé avait chargé un bureau d’expertise pour la réalisation d’une étude sur ces structures et élaborer une stratégie pour le classement de ces établissements en vue de leur restauration.

Le projet de l’Agence de médicaments soumis au Conseil du gouvernement  

M. Boudiaf a, d’autre part, annoncé que «ce mercredi, le Conseil du gouvernement examinera deux projets de textes relatifs à l’Agence nationale de médicaments, l’un portant création, organisation de l’agence, et le deuxième concernera la création du comité scientifique de cette future structure».

La mise en place de cette agence permettra de faire sortir de l’administration centrale du ministère de la Santé la gestion des aspects liés, notamment, à l’enregistrement et au contrôle des produits pharmaceutiques pour les confier à un organisme spécialisé et doté de l’ensemble des ressources nécessaires à l’accomplissement de sa mission selon les meilleurs standards internationaux.

Selon M. Boudiaf, la disponibilité des médicaments est déjà un fait concret et vérifiable.

L’agence, qui sera indépendante de l’administration centrale, est une autorité administrative autonome dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière.

Elle a pour objectif d’homologuer, d’enregistrer les produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, de déterminer les prix à la production et à l’importation, de délivrer les visas pour l’importation de médicaments et d’améliorer la disponibilité du médicament.

Aussi, publiée dans le Journal officiel, la loi  n°08-13 du 20 juillet 2008 modifiant et complétant la loi n°85-05 du 16 février 1985 portant création de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques à usage de la médecine humaine, a vu sa mise en place confiée au professeur Mohamed Mansour, l’ex-directeur du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques.

La santé en milieu scolaire, un impératif

Le ministre a également abordé la santé en milieu scolaire, indiquant qu’«au lieu d’attendre la mise en place du programme sur toute l’année, une instruction interministérielle a permis le lancement de la campagne de dépistage de tous les  enfants scolarisés des trois paliers dès cette rentrée scolaire».

M. Boudiaf a estimé que «de cette manière, avant fin 2015, le département de la Santé terminera le bilan complet des enfants malades, et ceux qui nécessiteront un suivi spécialisé pourront le faire d’une manière tout à fait organisée».

S’agissant de la gratuité des soins, M. Boudiaf a affirmé, encore une fois, que «l’État maintiendra la gratuité des soins dans les établissements de santé».

Par ailleurs, le ministre a annoncé une rencontre, dans la wilaya de Constantine, qui regroupera neuf wilayas de l’est du pays dans le cadre de la modernisation et des grandes réformes que doit connaître le secteur de la Santé.

Wassila Benhamed