Le ministre de la Santé l’a annoncé à Blida, Vers la gestion autonome des hôpitaux

Le ministre de la Santé l’a annoncé à Blida, Vers la gestion autonome des hôpitaux

L’autonomie des hôpitaux en matière de gestion est l’une des solutions que le ministre de la Santé compte introduire dans l’organisation du secteur pour pouvoir identifier la responsabilité de chacun.

“C’est une idée qui est en train de germer”, a indiqué Abdelmalek Boudiaf, lors de sa visite de travail effectuée avant-hier au CHU Frantz-Fanon de Blida. Le ministre, qui avoue avoir hérité d’une situation très complexe, envisage de prendre de nouvelles mesures de nature à remettre de l’ordre dans un secteur complètement disloqué. C’est dans ce sens que Abdelmalek Boudiaf veut, mettre en application, dès l’année prochaine une loi-cadre qui définira la responsabilité de chaque gestionnaire.



Car pour lui, 80% des problèmes que connaît le secteur de la santé sont liés à la gestion.

Il a également expliqué que cette nouvelle loi peut connaître plusieurs changements ou amélioration si la nécessité l’exigeait. Le ministre a invité encore une fois les responsables des Directions de la santé à travers les wilayas et les directeurs des établissements hospitaliers à s’investir sur le terrain pour découvrir et comprendre la réalité du secteur. Lors de son intervention, le ministre indiquera que plusieurs décisions ont été prises par son département pour régler en premier lieu certaines lacunes constatées dans l’ensemble des établissements hospitaliers. Il rappellera, à cet égard, la création d’une pharmacie dans chaque hôpital dont la capacité de stockage peut aller jusqu’à deux mois. Il a également insisté sur l’amélioration de l’accueil des malades et des familles. Selon le ministre, les affectations des médecins ou des professeurs se feront selon le règlement qui prévoit un logement de fonction et d’autres avantages. “On ne peut pas affecter un médecin dans une wilaya, sans lui garantir le minimum de prise en charge”, a-t-il affirmé. S’agissant du problème de l’organigramme de l’institut et l’Agence nationale des greffes d’organes, le ministre s’est engagé à régler ce problème d’ordre juridique.

K. F