Le ministre de la santé l’a annoncé à Annaba, Création de 3 CAC à Tizi Ouzou, à Sidi Bel-Abbès et à Constantine

Le ministre de la santé l’a annoncé à Annaba,  Création de 3 CAC à Tizi Ouzou, à Sidi Bel-Abbès et à Constantine
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Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a inauguré, hier, à Annaba, les nouvelles urgences médicales. Cette structure a été aménagée dans une aile de l’hôpital Frantz-Fanon spécialisée dans les maladies cardiovasculaires. Sa mise en service devrait permettre de réduire considérablement les tensions exercées sur le CHU, espère-t-on.

Le second point fort de la visite du ministre a été le centre anticancer (CAC) d’Annaba. Conçu comme une structure multidisciplinaire spécialisée en cancérologie, ce centre a été mis en service, il y a quelques mois seulement, abstraction faite du service de radiothérapie, qui n’est pas encore fonctionnel. “Ce service sera opérationnel dans quatre semaines, après l’installation et la validation de l’expertise des équipements”, a précisé Abdelmalek Boudiaf, lors d’un point de presse.

D’une capacité de 30 lits, cette structure est dotée de trois appareils de radiothérapie en mesure d’accueillir quelque 50 malades par jour et prendre en charge entre 1 000 et 1 500 malades par an.

Le ministre a assuré qu’après la mise en service du centre, “le problème de la radiothérapie sera définitivement réglé”. À vocation régionale, le service radiothérapie d’Annaba permettra, d’une part, la prise en charge des malades des wilayas de l’extrême est du pays et, de l’autre, d’alléger la pression sur les centres des wilayas de Sétif et de Batna, qui prennent en charge une trentaine de wilayas des différentes régions du pays. “D’autres centres de radiothérapie verront le jour dans les prochains mois à Tizi Ouzou, Sidi Bel-Abbès et Constantine”, avait-il annoncé.

LG Algérie

Le ministre, qui a, à l’occasion, procédé à la pose de la première pierre du projet de la réalisation d’une polyclinique à El-Bouni et visité les différents services de l’hôpital d’El-Hadjar, a rappelé que la dette de tous les CHU du pays, estimée à 25 milliards de dinars, a été effacée par l’État. “Maintenant qu’ils sont sans dettes et qu’ils sont dotés d’équipements haut de gamme, les CHU doivent jouer pleinement leur rôle et prodiguer aux patients des soins mieux adaptés à leurs besoins dans les meilleures conditions de confort possibles”, a-t-il promis. Et de souligner que “le secteur de la santé publique à Annaba est l’un des mieux lotis, après celui de l’éducation, et ce, aussi bien en matière de moyens humains qu’en infrastructures”.

Le secteur de la santé de la wilaya d’Annaba se compose d’une série d’infrastructures lourdes (hôpitaux), organisées en 7 établissements de plus de 1 080 lits implantés principalement au chef-lieu de la commune d’Annaba, et qui assurent plusieurs spécialités, dont le plus important demeure celui d’Ibn-Rochd. Le secteur compte également trois établissements hospitaliers spécialisés en psychiatrie à Annaba-Ville, celui de rééducation fonctionnelle de Seraïdi et de la mère et de l’enfant d’El-Bouni, avec un total de 510 lits.

À cela, il faut ajouter 3 EPH offrant un total de 219 lits, ainsi que 18 polycliniques et 71 salles de soins situées dans les daïras d’Annaba, d’El-Hadjar et de Berrahal. Le secteur de la santé d’Annaba a été renforcé par la création de 13 “EHP” des cliniques privées, dont 8 médico-chirurgicales. Le reste est versé dans les spécialités ORL, urologie, ophtalmologie et chirurgie dentaire. Il s’est étoffé, ces dernières années, par la mise en service de plus de 600 cabinets de différentes spécialités, une vingtaine de laboratoires, 44 opticiens et 11 grossistes en produits pharmaceutiques, pour ne citer que ceux-là. La wilaya d’Annaba dispose aussi d’un institut de formation de sages-femmes (ISFPM) d’une capacité de 395 places pédagogiques, dont 244 en internat.

B. B.