Le ministre de la Santé l’a affirmé : “54 milliards de dinars destinés aux médicaments en 2012”

Le ministre de la Santé l’a affirmé : “54 milliards de dinars destinés aux médicaments en 2012”
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l Le ministre a lancé un appel aux importateurs pour respecter les engagements relatifs à la date du 16 février comme date limite pour procéder à l’importation de ces produits, un tiers de cette enveloppe étant réservé aux médicamentx anti-cancéreux.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a affirmé, au cours d’une journée pharmaceutique organisée jeudi par le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine, que «pour l’année 2012, pas moins de 54 milliards de dinars sont destinés aux médicaments dont 27 milliards gérés directement par le ministère pour éviter toute tension ou rupture». Aussi, enchaîne le ministre, une autre enveloppe de «21 milliards de dinars sera consacrée pour des médicaments à même de combattre le cancer.» Le ministre n’a pas manqué de lancer un appel, et non des moindres, aux importateurs de médicaments. A ceux-ci, précise-t-il, le département de la Santé «délivre les programmes d’importation trois mois avant le début de l’année». Les contrevenants aux engagements relatifs à la date du 16 février comme date limite pour procéder à l’importation de ces produits, le ministre dira : «ils seront pénalisés et n’auront plus le droit de travailler avec notre département». En novembre dernier, un délai de trois mois était accordé aux importateurs pour’importer leurs produits. Ces derniers «sont tenus de respecter et d’honorer leurs engagements», prévient le premier responsable de la Santé. Dans cette optique, il rappelle que l’Etat n’a jamais lésiné sur les moyens pour faciliter l’importation et les procédures d’investissements. A l’horizon 2014, M. Ould Abbès affirme qu’il dépassera l’objectif consistant à couvrir en médicaments «70% des besoins du marché». Pour lui, «il suffit de créer une équation harmonieuse entre les différents éléments relatifs au médicament». Et l’Algérie qui compte passer à la vitesse de croisière, «organisera un mémorandum la semaine prochaine pour la fabrication du sérum en Algérie.» En données chiffrées, le ministre souligne que la production locale passe de 418 millions d’euros l’année dernière à 724, comme prévision pour 2012. «C’est une fierté pour notre gestion», poursuit le ministre. Dans un autre contexte, Mme Dalila Boudjemaa, directrice générale de l’environnement au ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Envi- ronnement, a indiqué, de prime abord, que 42 000 tonnes de médicaments périmés ne sont pas encore traitées.

Un chiffre qui donne froid dans le dos. Et parmi ces quantités, 15 000 tonnes de médicaments sont issues des officines des ex-agences du secteur public, tandis que les 27 000 autres proviennent d’officines privées. Dans la même optique, elle a fait part de l’existence de trois zones de traitement de déchets spéciaux sur le territoire national. «Plus d’un million de tonnes de déchets, dont 5% sont des médicaments», a-t-elle fait savoir. La responsable a également mis l’accent sur le fait que le traitement de ces déchets nécessite l’intervention de plusieurs secteurs, dont le ministère de l’Environnement, celui de la Santé et celui de l’Industrie.

Fouad IRNATENE

Réduction du transfert de malades vers l’étranger

«L’Algérie a les moyens de ses ambitions»

Sur la problématique du transfert des malades vers l’étranger, le ministre de la Santé a souligné que l’Algérie œuvre à diminuer «progressivement» le nombre de malades transférés dans d’autres pays. Plus explicite, M. Ould Abbès assure que «nous allons acquérir toutes les techniques et tous les équipements». Et d’enchaîner que « l’Algérie a les moyens de traiter ses malades». Pour les cas rares qui nécessitent des techniques de pointe non encore acquises, «nos malades seront traités à l’étranger». Plus loin, il indiquera que «les compétences sont là, l’environnement c’est à nous de le créer. Il faut qu’il y ait un environnement favorable avec nos moyens».

F.I.

M. Ould Abbes sollicite L’ANP

40 tonnes de médicaments d’urgence pour secourir les régions affectée

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a «donné des instructions pour envoyer quarante tonnes de médicaments d’urgence» aux malades issus des régions les plus affectées par les fortes chutes de neige qui se sont abattues tout au long de la semaine précédente. Intervenant en marge d’une journée pharmaceutique organisée jeudi par le Snapo, M. Ould Abbès a précisé que cette opération concernera au début les régions nord-est du pays, telles que Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa et Boumerdès avant que l’approvisionnement ne s’étale à d’autres wilayas comme Constantine. La première caravane constituée d’ «une douzaine de camions se rendra aujourd’huiw à Tizi Ouzou à partir du siège de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) à Alger. Devant un parterre de journalistes, le ministre a affirmé que ces médicaments d’urgence iront aux malades dont les cas ne sauraient souffrir le moindre retard, entre autres les diabétiques, les hypertendus ainsi que les cardiaques. A la question de savoir qui va assurer l’acheminement de ces quantités de médicaments sachant que plusieurs routes sont fermées, Ould Abbès répondra que l’opération se fera avec « l’aide de l’Armée nationale populaire (ANP) qui a mis ses engins à notre disposition». Aussi, appuie-t-il, les médecins et infirmiers se doivent de se déplacer. Et de lancer un appel aux producteurs et à l’ensemble du personnel du secteur de la santé à se joindre à cette action de solidarité. «En tant qu’Etat, on a commencé, le reste suivra», a fait savoir le premier responsable de la Santé.

F.I.