La pénurie de médicaments commence à alerter différents acteurs de ce secteur et en particulier le syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO) qui compte interpeller, par le biais de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de la Santé au sujet de cette « rupture de médicaments », a-t-on appris à l’issue d’une réunion de ce syndicat, tenue mercredi à Constantine. La rencontre qui a eu lieu au palais de la culture Malek Haddad, a réuni plus de 15 bureaux de wilaya du SNAPO, en plus des représentants du bureau national. L’ordre du jour a été complètement consacré à la rupture de stocks de médicaments qui touche, selon les statistiques de ce syndicat, quelques 200 médicaments.
Parmi les médicaments devenus « introuvables » figurent des produits qui « ne peuvent être substitués par d’autres », notamment pour les malades souffrant d’hypertension artérielle, selon ce syndicat. A titre d’exemple, l’un de ces médicaments est « en rupture depuis 8 mois » et le second « depuis 4 ans », a-t-on précisé lors de ce séminaire qui a mis en exergue « les problèmes de bureaucratie » et de « vide juridique » présentés comme les causes principales de rupture de médicaments en Algérie. La rencontre a également débattu de l’augmentation des marges bénéficiaires des pharmaciens d’officine, une revendication majeure de cette corporation ces dernières années, de la formation continue et du bilan des activités du syndicat.