A l’entame des travaux, Abdelmalek Boudiaf a invité les participants à retrousser les manches pour donner au secteur public de la santé ses lettres de noblesse. Pour le ministre, il est question que les « choses changent et avancent dans le bon sens ».
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, était, hier, à Oran où il a présidé, au complexe les Andalouses, un regroupement des directeurs de la santé et des établissements hospitaliers de 14 wilayas de l’Ouest. Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur la feuille de route élaborée par le ministère à l’issue de la rencontre nationale tenue le 10 octobre dernier à Alger.
Elle comprend la nouvelle stratégie définie par le ministre et se décline en 24 points pour « impulser une nouvelle dynamique au secteur de la santé, notamment le service public ». A l’entame des travaux, Abdelmalek Boudiaf a invité les participants à retrousser les manches pour donner au secteur public de la santé ses lettres de noblesse.
Pour le ministre, il est question que les « choses changent et avancent dans le bon sens et que les citoyens soient amenés par le travail, l’accueil et la conviction à reprendre confiance et à croire en un secteur public fort et compétitif ». Pour avoir une idée sur les avancées opérées dans les 14 wilayas depuis les envois inopinés d’inspections, la délégation ministérielle a eu à entendre les 14 directeurs de la santé de l’Ouest sur la réorganisation des services des urgences, l’accueil et l’orientation des malades, l’amélioration de l’hygiène, l’assainissement de l’environnement hospitalier, l’allégement des dossiers d’admission des malades… Les directeurs de la santé et les responsables des établissements publics ont été « auditionnés » par le ministre. Bien évidemment, pour ces responsables, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais M. Boudiaf semblait maîtriser son sujet puisqu’il ne s’était pas empêché d’arrêter les intervenants à chaque fois que les rapports établis par ses services d’inspection contredisaient leurs dires. Aux questions posées par le ministre sur la prise en charge des malades ou la consommation des budgets, les 14 DSP ont tous répondu par l’affirmative.
Sur un autre chapitre, M. Boudiaf a instruit les participants à informatiser tant le ministère que les structures qui en dépendent à l’échelle de la wilaya afin « de vendre l’image du secteur », dira-t-il. Amélioration des soins et de l’accueil par la formation des agents, révision du service des gardes, instauration de tenues réglementaires, humanisation des services hospitaliers, tels sont les autres points sur lesquels a insisté le ministre qui a conclu son intervention avec ce message : « Si la volonté existe et si tout le monde est convaincu, le secteur va changer radicalement et positivement. »-
Amar Abbas