Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, M Abdallah Khanafou, a affirmé mardi à Alger que toutes les préoccupations et les problèmes que vivent les professionnels de la pêche sont pris en charge par le gouvernement pour les résorber.
« Le ministère et le gouvernement se sont engagés pour prendre en charge les préoccupations des professionnels de la pêche et résoudre progressivement leurs problèmes », a indiqué M. Khanafou lors d’une rencontre avec les représentants des pêcheurs, armateurs et mandataires des quatorze wilayas côtières, organisée au siège du ministère. Après avoir donné la parole aux représentants des professionnels de la pêche pour exprimer leurs préoccupations, il a fait savoir que « des groupes de travail ont été mis en place par le ministère pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par cette corporation ».
Les problèmes soulevés par les pêcheurs portent notamment sur « les dettes, les difficultés d’accès aux crédits, le manque de formation, la mauvaise gestion des ports de pêche, la diminution des ressources halieutiques, l’absence d’indemnisation durant la période de repos biologique et la cherté du prix du gasoil ».
Concernant l’effacement des dettes des professionnels de la pêche, le ministre a expliqué que son département va proposer au gouvernement « de prolonger les échéanciers de remboursement et de réduire les taux d’intérêts ».
Concernant la gestion des ports de pêche, M. Khanafou a mis en exergue les efforts déployés pour remettre la gestion de ces « espaces vitaux » au ministère de la pêche.
« Nous sommes en train de gérer des ressources (halieutiques) en amont et en aval, mais nous n’avons aucun droit de regard sur la gestion des ports de pêche (…) », a-t-il déploré.
S’agissant de la formation sur les métiers de la pêche, il a affirmé que les portes des écoles spécialisées que l’Etat a édifiées dans différentes régions du pays sont toujours ouvertes, notamment aux jeunes désirant intégrer le monde de la pêche et aux professionnels avides de perfectionnement.
Le ministre a expliqué, par ailleurs, que la préservation des ressources halieutiques est « l’affaire de tous », relevant qu’un groupe de travail a été chargé récemment pour étudier l’évolution de ces ressources. En moyenne, la production nationale tourne autour de 170.000 tonnes/an.