Le ministre de la pêche à propos de la baisse du quota de thon, »Le thon n’a jamais intéressé le citoyen algérien ni même l’Etat »

Le ministre de la pêche à propos de la baisse du quota de thon, »Le thon n’a jamais intéressé le citoyen algérien ni même l’Etat »
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Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques a dénoncé ce qu’il qualifie de « campagne médiatique à des fins inavouées » tout ce qui a été rapporté autour d’abord de la diminution du quota de thon de l’Algérie de 618 tonnes l’année passée qui n’a pas été pêché à 138 tonnes cette année et aussi aux pertes « supposées » pour l’économie nationale.

Abdellah Khanafou, invitée, hier, de la radio chaîne III, n’a pas trouvé d’explication estimant « qu’on en a fait un problème qui n’en est pas un ». Pour lui, le thon n’a jamais intéressé le citoyen algérien ni même l’Etat.

Pour preuve, poursuit-il, la valeur de ces 618 tonnes ne dépasse pas les « 7 milliards de centimes et seuls les pêcheurs sont gagnants car l thon est destiné à l’exportation et non à la consommation locale ». Au sujet des quotas non-pêchés en 2009, le ministre a rappelé que l’Algérie ne disposait pas de thoniers capables d’honorer ses engagements et c’est ainsi que quatre pays se sont partagés ce quota dont la Libye. La position de ce pays n’a pas été du gout du ministre qui s’est interrogé « est-ce cela la fraternité arabe ? ».

Comme réponse, Abdellah Kanafaou a précisé que la campagne de pêche, cette année, se fera sans les étrangers. La baisse du quota de l’Algérie a été décidée sans la présence des représentants du ministère et Abdellah Kahanafou a précisé que l’absence à la réunion de la CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique), tenue à Paris est due au refus du consulat de France de leur délivrer le visa. « C’est uniquement avec le consulat de France que nous avons ce genre de problème alors qu’avec les espagnols, par exemple, le visa est délivré en 3 jours seulement », a-t-il déclaré. Concernant le recours introduit par son département à la CICTA, le ministre de la pêche a souligné qu’il n’a pas encore reçu de réponde de la commission et le délai est de 6 mois. A propos de la campagne de pêche de cette année, il a affirmé que son ministère s’y prépare, mais des problèmes subsistent encore comme le retard dans l’acquisition des équipements nécessaires, alors que les subventions ont été débloquées. Le ministre a réitéré, au passage, les mesures qu’ils comptent appliquées à l’encontre des propriétaires es thoniers qui n’on pas pêché leur quota l’année passée.

« Nous allons leur demander des comptes et des contacts sont déjà entamés avec eux et s’ils ne fournissent pas des motifs valables nous irons jusqu’à restituer les subvenions allouées par l’Etat pour l’achat des bateaux », avertit-il. Autre question abordée par le ministre dans cette émission radiophonique, le prix de la sardine qui atteint 300 dinars le kilo. Abdelah Khanafou explique cette flambée par le principe de l’offre te de la demande et que les quantités pêchées sont en constante diminution pas uniquement en Algérie mais dans toute la méditerranée. D’où la baisse des investissements dans ce créneau.

La solution, pour lui, réside dan le développement de l’aquaculture et des mesures sont rie dans ce sens comme par exemple l’exonération de taxe à l’importation sur les aliments pour poisson. Enfin, le ministre de la pêche a souligné que son département maintien sa volonté de récupérer la gestion des ports de pêche qui est un  » échec  » selon lui.

Abdelghani M