Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Mohamed Charfi a démenti mardi à Alger tout retard dans la création d’une commission d’enquête sur l’attaque terroriste perpétrée la semaine dernière contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas-Illizi) qui a coûté la vie à 37 otages.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une réunion avec les membres de la commission nationale du droit humanitaire international, M. Charfi a souligné que c’est à l’Algérie de choisir « le temps opportun » pour l’ouverture de l’enquête, en allusion aux parties qui ont reproché aux autorités algériennes un retard dans ce sens par rapport à la France.
« Il fallait attendre les résultats des investigations préliminaires avant de soumettre le dossier au procureur de la république », a précisé le ministre, indiquant que les services de sûreté avaient saisi la justice « dès les premiers instants » de l’attaque terroriste. Le procureur de la république s’était déplacé d’Illizi à In Guezam pour entamer l’enquête judiciaire qui est toujours en cours.
Le parquet général s’attelle actuellement à l’identification des victimes non encore identifiées, a ajouté M. Charfi.
