Partout, le ministre s’est engagé à accélérer la cadence des travaux en renforçant les chantiers en moyens. « La couverture financière ne pose aucun problème », a-t-il assuré. Selon Ould-Ali, « il n’y a pas de politique d’austérité ».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, accompagné du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a effectué, hier, une visite et d’inspection dans la capitale. Les projets visités et inspectés accusent un retard dans leur livraison, mais « la situation n’est pas alarmante ».
« Avec le soutien du ministère, de la wilaya et des APC, ces projets structurants vont être relancés pour être livrés dans les meilleurs délais », a-t-il ajouté. Lors d’un point de presse, le ministre a insisté sur la coordination entre tous les intervenants pour lever les obstacles rencontrés dans la réalisation des projets dédiés à la jeunesse et aux sports.
Dans beaucoup de cas, certains ont été arrêtés et des bidonvilles étant apparus sur les sites prévus pour recevoir ces projets. Ailleurs, des problèmes liés à la nature du terrain ont surgi. Une fois les contraintes levées, il s’agit pour le ministre de relancer les travaux, tout en apportant des solutions à chaque cas. El-Hadi Ould-Ali dira que « la situation n’est pas grave ». Concernant le complexe sportif de Rouiba où il s’est rendu, censé devenir un pôle d’excellence, le ministre dira qu’« il est inadmissible de laisser un tel joyau à l’abandon alors que les rencontres sportives des jeunes de Rouiba se déroulent à l’extérieur ».
Il est prévu dans cet ensemble, qui s’étale sur plus de 10 ha, une piscine semi-olympique, une salle de gymnastique, un hôtel sportif de 40 chambres et un parking. On songe également à augmenter le nombre de places dans les tribunes et à réhabiliter les autres parties de ce grand ensemble.
A Douéra, la réalisation d’un stade de 40.000 places, prévue depuis une dizaine d’années, connaît un immense retard. Il avait été délocalisé de Khraïssia à Douéra, à cause du tracé de l’autoroute Alger-Tipasa et Alger-Boudouaou. « Cet ouvrage va être redynamisé une fois les contraintes administratives et financières levées », a assuré le ministre.
Dans la commune d’Ouled Fayet, une maison de jeunes, qui devait être réalisée en 16 mois, est également à l’arrêt. Trois mises en demeure ont été notifiées, en vain, à l’entreprise chargée de sa réalisation. Pour le ministre, « il est temps de se remettre au travail pour livrer ce projet dans les délais ».
Le stade de Baraki de 40.000 places connaît, lui aussi, un retard considérable, toutefois justifié. Pour le ministre, « ce projet d’utilité publique doit soulager le stade 5-Juillet ». « Les travaux doivent se poursuivre en multipliant les équipes de travail et le projet doit être livré au plus tard en juin 2017 », a-t-il insisté.
Enfin, lors de sa dernière halte dans la commune de Bordj El Kiffan, il a visité le stade d’athlétisme qui est encore à l’état de chantier. Le retard cumulé dans la livraison de ce stade, unique à l’échelle nationale, est dû à la présence d’indus occupants. Il compte huit couloirs de 400 m, 2.000 places dans les gradins, une tribune officielle, un laboratoire anti-dopage, une salle de conférences et un espace VIP.
Cependant, une fois le bidonville rasé, des contraintes administratives ont surgi. Partout, le ministre s’est engagé à accélérer la cadence des travaux en renforçant les chantiers en moyens. « La couverture financière ne pose aucun problème », a-t-il assuré. Selon Ould-Ali, « il n’y a pas de politique d’austérité mais une rationalisation des dépenses publiques ».
