Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a reconnu, hier, que notre pays accuse un retard énorme en matière de communication interinstitutionnelle, justifiant cette situation par le manque de formation et d’une conception claire partagée par les différents départements ministériels.
Répondant à une question relative à l’inexistence du poste du porte-parole du gouvernement et des porte-paroles des différents ministères, M. Mehal a relevé « le retard qu’accuse notre pays dans ce domaine ». « En 2005, j’ai pris part à un débat sur l’ENTV sur le même thème. A l’époque j’occupais le poste du directeur général de l’APS, j’ai évoqué cette lacune », soutient-il. Dans le même sillage, M. Mehal a annoncé que dés sa désignation en tant que ministre de la Communication, il a transmis des propositions au gouvernement pour améliorer la situation, faisant allusion à la communication interinstitutionnelle, rassurant que la nouvelle loi sur l’information stipule que le journaliste puisse avoir accès à l’information. En ce qui concerne le statut des journalistes du secteur public, le ministre a souligné que ledit statut est en cours de finalisation, ajoutant qu’une commission ad hoc regroupant des représentants des syndicats et de la centrale syndicaleet le ministère du Travail a été chargée de l’élaboration dudit statut. S’agissant des dettes de certains titres de presse auprès des imprimeries publiques, le premier responsable a déclaré que les imprimeries publiques ont perçu 97% desdites dettes. M. Mehal a promis de mettre fin à l’anarchie qui prévaut dans le domaine de l’édition et le business des agréments.
