Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière a décidé, mercredi, l’installation d’un comité technique pour lui confier l’organisation du concours de promotion des milliers de praticiens de la santé exerçant dans le secteur public, selon un communiqué du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).
Concernant les modalités d’organisation de ce concours, ils se feront par discipline (médecine générale, médecine dentaire et pharmacie), a-t-on précisé.
Ce concours permet de promouvoir quelque 1 600 praticiens qui seront promus aux grades supérieurs et aux postes de responsabilité. Pour mener à terme cette procédure, les services du ministère devraient coordonner d’abord avec les services du ministère des Finances dans certaines wilayas afin d’intégrer tous les praticiens avant la fin du premier trimestre de l’année.
Les représentants du Syndicat des praticiens de la santé publique ont tenu, lundi dernier, une réunion avec des responsables du ministère de la Santé pour discuter de nombreux dossiers et les questions soulevées par le syndicat lors de l’audience magistral.
Le président du syndicat Liés Merabet, a déclaré à la presse qu’il avait été convenu avec les responsables la tutelle sur la nécessité de régler rapidement la question des postes supérieurs, qui persiste dans de nombreux wilayas en raison du refus de certains gestionnaires et administrateurs des établissements de santé d’accorder ces postes aux praticiens qu’ils les méritent malgré la loi sur la fonction publique qu’ils leur reconnaît ce droit. Il a assuré que le ministère a promis de régler ce problème au plus tard au cours de la semaine prochaine.
A propos de l’organisation des concours de promotion, le docteur Mérabet a affirmé que les deux partis ont décidé de l’installation d’un comité technique regroupant des représentants de la formation, des ressources humaines ainsi que des représentants du syndicat.
Le comité devrait commencer ses travaux dès la semaine prochaine. Pour rappel, le syndicat avait décidé d’une grève, mais le ministre a réussi à le convaincre de suspendre le débrayage en promettant aux praticiens de prendre en charge leurs préoccupations socioprofessionnelles dans un procès verbal lors de la réunion de réconciliation du 3 décembre dernier.
Un sursis portant sur la mise en œuvre de ces engagements a été accordé à la tutelle par le Conseil national du syndicat, en contrepartie de la suspension de sa grève. Parmi les points sur lesquels insiste le SNPSP, l’intégration automatique des praticiens cumulant 10 ans d’ancienneté au 31 décembre 2012, avec effet rétroactif. Il convient de rappeler que ce dossier a fait l’objet d’une action en justice en 2012 à l’encontre du ministère de la Santé.