Le ministère des affaires religieuses et des Wakfs examine un projet visant la promotion du fonds de la zakat

Le ministère des affaires religieuses et des Wakfs examine un projet visant la promotion du fonds de la zakat

Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, M. Bouabdallah Ghlamallah, a annoncé jeudi à Alger que son département ministériel examinait un projet visant à promouvoir le fonds de la zakat en une institution spécialisée et plus professionnelle.

A une question d’un membre de l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance plénière, sur la consécration des principes de rigueur et de transparence dans la gestion du fonds de la zakat, M. Ghlamallah a précisé que son ministère était en train d’examiner un projet visant à promouvoir le fonds de la zakat en une institution spécialisée et plus professionnelle, appelée « Office de la zakat ».

Il a souligné que cette démarche « découle de notre souci permanent de gérer les affaires de la zakat sur la base de la rigueur et de la transparence, principes mis en oeuvre par le ministère depuis la création du fonds ».

Le ministre a rappelé que la consécration de la rigueur et de la transparence dans la gestion des affaires du fonds de la zakat avait été soulignée maintes fois par le président de la République, ajoutant que le rendement de ce fonds s’améliore d’année en année.

M. Ghlamallah a, dans ce contexte, précisé que son département avait insisté sur la consécration de ce principe dans la gestion de la zakat et des wakfs, ajoutant que le programme de travail du ministère pour 2010, consacré à la promotion de la zakat et des wakfs, reposait également sur ce principe.

Le ministère des Affaires religieuses a, à cet effet, ordonné la création de commissions pour accompagner les crédits de la zakat dans chaque wilaya et d’une commission pour suivre le volet financier de la gestion de la zakat au niveau national.

Parmi les mesures prises, le ministre a cité la mise au point d’un logiciel informatique pour le recensement des pauvres et des nécessiteux et le transfert de l’argent, qui sera supervisé par un organe central. Interrogé sur les problèmes et les dépassements ayant émaillé la dernière saison du Hadj, M. Ghlamallah a assuré que les pouvoirs publics « font à chaque fois tout ce qu’il y a lieu de faire pour aplanir les difficultés rencontrées par les pèlerins algériens dans les Lieux saints ».

Il a rappelé la création, en 2007, de l’Office national du Hadj et de la omra (ONHO) et ses missions, soulignant que celui-ci a une jeune expérience.

Les problèmes enregistrés lors du précédent pèlerinage étaient dus à des parties ou à des facteurs précis dont l’exiguïté des espaces réservés aux hadjis algériens, outre les difficultés liées au transport des hadjis de Arafat à Mena, a-t-il souligné.

Concernant les agences de tourisme, le responsable a affirmé que la mission du comite de suivi dans les lieux saints est de s’assurer du respect des cahiers de charges signés entre l’agence et le pèlerin et de prendre les décisions qui s’imposent lorsqu’il y a manquement à ce cahier.

Des avertissements ont été adressés à certaines agences qui n’ont pas respecté le cahier des charges durant la saison dernière, a-t-il précisé.

Les problèmes inhérents aux prestations supplémentaires existants entre les pèlerins et certaines agences « ne concernent aucunement la mission algérienne, car le hadj qui a payé pour une prestation, doit par lui-même revendiquer son droit auprès de l’agence concernée », a estimé M. Ghlamallah.

Il a rappelé l’intérêt accordé, personnellement, par le Premier Ministre à la question du pèlerinage, en tenant à superviser directement l’opération de préparation et de suivi de la prochaine saison du hadj. Le dernier conseil interministériel avait défini les responsabilités de tout un chacun, afin de garantir la réussite de la saison du hadj 2010.

Le Premier ministre avait donné, à cet effet, des directives strictes à toutes les parties concernées y compris aux départements ministériels, en vue de mener à bien la prochaine saison du hadj et de redorer l’image de l’Algérie dans les lieux saints de l’islam.