Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales Noureddine Bedoui a indiqué, jeudi à Alger, que des instructions ont été données à l’ensemble des walis de veiller à la propreté de l’environnement et de mettre en place tous les moyens nécessaires à cet effet.
« J’ai donné des instructions aux walis pour veiller à la propreté de l’environnement en assurant le renouvellement des parcs communaux et en les dotant des moyens de collecte nécessaires », a déclaré M. Bedoui lors de la séance plénière du Conseil de la nation en réponse à un sénateur qui l’a interpellé sur les mesures prises pour l’élimination des ordures et des résidus des matériaux de construction dans les rues de la wilaya de Bechar.
Le ministre de l’Intérieur a appelé les walis à « introduire dans leur plan d’action un calendrier pour l’éradication de tous les points noirs responsables de la détérioration de l’environnement », à « ne tolérer aucun comportement non civilisé » et à « appliquer les dispositions juridiques en verbalisant les infractions liées à la pollution de l’environnement ».
Il a ajouté que son département a pris une série de mesures pour améliorer le niveau de vie du citoyen en ouvrant notamment des bureaux sanitaires au niveau des communes avec pour mission la préservation de l’hygiène et de la propreté dans tous les établissements et espaces publics, outre la mise en place d’un plan national de gestion des déchets.
Il a précisé à ce propos qu’il existe « 1257 plans soit un taux de couverture de 81,57 %, soulignant que dans le cadre de l’éradication des décharges anarchiques et la généralisation progressive des techniques d’enfouissement, les pouvoirs publics ont recensé 122 centres d’enfouissement dont 60 décharges ont été réalisées et 15 sont en cours de finalisation. Il a ajouté que 140 décharges sous contrôle ont été créées ainsi que 47 entreprises pour la gestion de ces centres avec un soutien financier assuré durant les 3 premières années de leur activité.
« De nouvelles mesures ont été prises au profit des agents d’hygiène à travers la création d’une filière englobant les corps des inspecteurs de l’hygiène et de l’environnement, ajoutant que l’agent d’hygiène « n’est plus contractuel, il a actuellement le titre de fonctionnaire ».