Le ministère de l’Education reconnaît du bout des lèvres que les dix ans de réformes scolaires de Benbouzid ont été un échec cuisant : 600 000 milliards de centimes jetés par les fenêtres

Le ministère de l’Education reconnaît du bout des lèvres que les dix ans de réformes scolaires de Benbouzid ont été un échec cuisant : 600 000 milliards de centimes jetés par les fenêtres
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Après dix années de réformes du système scolaire, le ministère de l’Education peine à reconnaître que l’échec était au bout. Des bribes de réflexion à peine engagée sous l’ancien ministre de l’Education, Boubekeur Benbouzid, des programmes mal étudiées, des enseignants triés sur le volet pour mener une réforme qu’ils ne maîtrisaient que dans ses grandes lignes, étant souvent parfaitement coupés des réalités du terrain et des développements rapides de leur société.

Des estimations faites par les services du gouvernement ont évalué à 600 000 milliards de centimes le coût global de ces réformes. Mais le coût humain avait été plus grave, car totalement désastreux !

Qu’est-ce qu’on a eu en dix années de « réflexion » réformiste ? Plus de cours, plus de livres et de programmes scolaires, la fuite des élèves vers les écoles privées pour suivre des cours de soutien, car l’école fondamentale normale les avait mis hors circuit, un enseignement sans objectifs, avec un cartable plus gros, mais avec moins d’esprit critique et plus de déperdition scolaire. Voilà où on en est aujourd’hui avec le système Benbouzid, que l’actuel ministre Baba Ahmed se permet de critiquer et de confondre, alors qu’hier encore, lui-même en faisait partie.

Un amer constat qui refuse de dire son nom !

Pour ne pas dire les choses avec rudesse, le ministre de l’Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed avait annoncé, dès sa nomination dans l’équipe Sellal, la création d’une commission chargée d’évaluer les réformes entreprises par l’Algérie dans le domaine de l’éducation afin d’améliorer la qualité du système éducatif, pour dire ensuite, du bout des lèvres seulement, que les dix années ciblées par les réformes n’ont pas abouti à des résultats probants.

Une commission ad-hoc a été mise en place pour une évaluation périodique des réformes menées pour améliorer l’éducation depuis 2003, a expliqué Baba Ahmed. Cette commission composée d’enseignants, de spécialistes en éducation, d’instituteurs et inspecteurs a été chargée de veiller sur l’évolution des réformes éducationnelles pour en extraire un suivi, qui sera fait avec « attention », selon le ministre.

La réforme de l’école version Baba Ahmed contre version Benbouzid : allez, on efface tout et on recommence !

Que veut dire concrètement cette réforme ? C’est en quelque sorte, le retour à la case départ dès l’année prochaine pour l’école algérienne. Même si on ne le dit pas, les réformes de Benbouzid ont couté à l’école argent, déperdition scolaire, temps perdu et un constat final d’un énorme et indescriptible gâchis !

La commission Benzaghou, dont le rapport a été vite oublié, est passée comme le vent, entraînant une nouvelle commission voulue par l’actuel ministre, Abdelatif Baba Ahmed, qui aura pour cible de revoir la réforme version Benbouzid. Les réformes Benbouzid ont certes mené à la déperdition des langues, à la baisse du niveau des élèves et des enseignants, la surcharge des classes et des programmes et autres tares, mais que vont apporter celles de Baba Ahmed ? Qui en Algérie peut en garantir les résultats ?

Plus que du bricolage, ces réformes s’apparentent souvent à des « expériences ». L’évaluation de la réforme du système éducatif est en plein débat. Où en est-on sur cette question ? Pour Baba Ahmed, « il s’agit en réalité d’une évaluation d’étape qui ne concerne que l’enseignement obligatoire (cycles primaire et moyen) dans la mesure où la réforme du système éducatif est à sa dixième année d’application et la première cohorte d’élèves de la réforme scolarisés en 1re année primaire en 2003-2004 et ayant remettre de la réforme sont actuellement en 1re année de l’enseignement secondaire général et technologique ».

Selon lui, il convient de rappeler que cette évaluation ne peut en aucune façon remettre les fondements et les principes qui régissent la politique éducative, conformément à la Constitution algérienne et à la loi d’orientation sur l’éducation nationale. « Toutes les consultations prévues dans le cadre de cette opération se sont déroulées dans de bonnes conditions suivant le calendrier préétabli et ont vu la participation de l’ensemble des acteurs et partenaires du secteur éducatif ou de leurs représentants.

Beaucoup d’observations, de suggestions et de recommandations ont caractérisé et couronné ces débats. Les rapports de synthèse des wilayas et des conférences régionales sont parvenus au ministère et leur exploitation est en cours. Il s’agira maintenant d’élargir le champ de réflexion au niveau national et d’élaborer un plan des actions à mener à court, moyen et long termes afin de faire évoluer le système éducatif dans le sens souhaité », estime le ministre en poste.

En fait, « il est attendu ainsi que la prise en compte des enseignements majeurs tirés de cette évaluation d’étape et la prise en charge des recommandations issues des consultations donnent une impulsion nouvelle au processus de réforme en cours. Des assises nationales seront organisées durant le mois de juillet, où la parole sera donnée aux pédagogues et aux experts algériens et étrangers afin de hisser le niveau et améliorer le rendement du système éducatif ».

Les quatre thématiques

Voilà comment Baba Ahmed décrit ses réformes à lui : « Les sujets abordés au cours de ces concertations s’articulent autour de quatre thématiques qui sont déterminantes pour la suite du processus de réforme. Ces thématiques concernent :

– les programmes d’enseignement qui constituent le levier fondamental de la transformation qualitative de l’enseignement et l’outil par excellence de la gestion de la politique éducative ;

– les débats ont porté essentiellement sur la densité et la pertinence des contenus des programmes scolaires ainsi que sur leur adéquation avec le volume horaire alloué ;

– les questions relatives aux démarches d’enseignement-apprentissage, aux moyens didactiques et à l’évaluation pédagogique ont aussi été approchées ; la formation et le perfectionnement des maîtres ; les questions relatives à la concrétisation des principes d’équité et d’égalité des chances de réussite consacrés par la loi d’orientation sur l’éducation nationale ; lutte contre les disparités en rapport avec l’offre scolaire et les conditions de scolarisation, la réduction des déperditions scolaires, la prise en charge des enfants ayant des besoins spécifiques et le renforcement des actions de soutien à la scolarisation. La modernisation de la gestion pédagogique et administrative qui se décline en plusieurs orientations. Il s’agit de :

– l’adoption de la démarche de projet dans la gestion des établissements scolaires pour assurer la mobilisation des volontés, des moyens et des compétences de l’établissement autour d’objectifs partagés ;

– un traitement différencié des établissements à faible rendement scolaire par des actions ciblées et adaptées ;

– l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement des disciplines et dans la gestion pédagogique et administrative de l’institution éducative.

Comment réussir des réformes scolaires avec des enseignants de piètre niveau ?

Il est tout à fait clair que la formation des enseignants fait défaut sur le plan pédagogique. Comment remédier alors à cette situation pour la réussite de l’élève et de l’école algérienne ?

Pour Baba Ahmed, la formation des formateurs constitue, en effet, un enjeu stratégique majeur et un levier fondamental dans le processus de mise en œuvre de la réforme éducative car il est établi qu’un programme d’enseignement quelle que soit sa qualité ne vaut que par le niveau de qualification académique et professionnelle de l’enseignement qui l’applique.

Il dit aussi : « C’est pourquoi la mise en place d’un système de formation et de perfectionnement stable, cohérent et pertinent visant la consécration du professionnalisme des différentes fonctions éducatives a constitué un axe structurant de la réforme car il est le meilleur gage de réussite et d’amélioration de la qualité des prestations du système éducatif.

Dire que la formation des enseignants fait défaut n’est pas tout à fait exact car de nombreuses actions, menées à bien dans ce domaine, ont permis d’améliorer le niveau de qualification des personnels enseignants et d’encadrement administratif : nouvelles exigences en termes de recrutement des enseignants, mise en place depuis 2005 d’un dispositif d’amélioration du niveau académique des MEF et PEF, formation à l’utilisation des TIC, multiplication des opérations de formation en cours d’emploi…

« Il faut souligner à ce sujet que le secteur de l’éducation nationale continue à déployer beaucoup d’efforts dans la mise en œuvre de sa stratégie de formation en tenant compte des besoins réels du terrain et des déficits enregistrés et en prenant en charge toutes les innovations pédagogiques introduites dans le cadre de la refonte de la pédagogie non seulement sur le plan conceptuel et méthodologique mais aussi sur le plan instrumental, condition indispensable pour faire évoluer dans le sens souhaité les pratiques de la classe ».

L’enseignement des langues étrangères reste confronté à la pénurie d’enseignants qualifiés. Quelle sera la réforme de Baba Ahmed en ce sens ? Pour lui, « la promotion de l’enseignement des langues étrangères est l’un des objectifs primordiaux visés par la refonte de la pédagogie qui est l’un des trois pôles structurants de la réforme du système éducatif conjointement à la formation des formateurs et à la restructuration du système.

Baba Ahmed affirme : « Je ne suis pas d’avis à dire que cet enseignement est confronté à l’absence de ressources humaines qualifiées car la situation s’améliore d’année en année avec pour preuve une nette progression des performances scolaires des candidats aux différents examens scolaires officiels dans le domaine des langues étrangères.

De même, beaucoup de progrès ont été réalisés en matière de disponibilité et de qualification de l’encadrement pédagogique grâce à la conjugaison de nombreuses actions : exigence d’un diplôme d’enseignement supérieur dans la spécialité enseignée, les contingents sans cesse croissants des licenciés dans les différentes langues étrangères qui sortent chaque année des universités algériennes en plus de ceux qui sont formés par les écoles normales supérieures (ENS), formation en cours d’emploi des personnels en exercice dans le cadre de la mise en œuvre des plans nationaux de formation et renforcement des capacités nationales en formation des formateurs dans le cadre des projets de coopération bilatérale.

Le problème de qualification se pose surtout pour les enseignants qui proviennent des recrutements sur concours ouverts pour des détenteurs de licences libres et qui nécessitent par conséquent une formation professionnelle complémentaire prise en charge par les services de la formation du secteur ».

Une charte d’éthique pour organiser les cours de soutien

A l’approche des examens de fin d’année, le marché des cours particuliers devient plus pressant. Mais, cette situation profite avant tout aux familles riches et pénalise les familles démunies, accablant de plus en plus les inégalités scolaires. Pour le ministre de l’Éducation nationale, Abdelatif Baba Ahmed, il s’agit de la nécessité d’élaborer une charte d’éthique pour organiser les cours de soutien. Car s’il n’est pas interdit de donner des cours de soutien aux élèves après les heures d’école, il faut se poser les questions quand l’enseignant faillit à sa mission dans l’établissement scolaire et oblige les élèves de suivre des cours chez lui.

Baba Ahmed a estimé qu’il importait d’organiser cette opération de la même manière que dans le secteur de la santé où les médecins peuvent exercer dans les cliniques privées à des périodes déterminées. «L’enseignant doit s’engager à travailler sérieusement au sein de l’établissement et pouvoir ensuite donner des cours privés aux élèves qui n’arrivent pas à suivre». Le ministre de l’Éducation nationale a aussi évoqué qu’il avait appelé maintes fois les parents d’élèves à contribuer à l’œuvre pédagogique pour mieux prendre en charge leurs enfants, et à ne pas attendre la fin de l’année pour réagir quand les résultats ne sont pas bons, ajoutant que deux réunions ont eu lieu avec la Fédération des parents d’élèves pour l’associer aux structures d’évaluation de l’enseignement.

Retour sur les années Benbouzid

La qualité des enseignants et des directeurs d’établissement pointée du doigt !

Lors d’un récent passage sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne, le ministre de l’Education nationale, Abdelatif Baba-Ahmed, a mis le doigt sur la plaie à plusieurs reprises. En voici les principales déclarations :

«Le taux de scolarisation avait atteint 97% en ce début du siècle, ce qui est assez important, et l’Etat s’est fixé pour objectif de réussir le pari de la qualité.» «Nous accusons un retard pour réaliser les objectifs tracés par la réforme».

«Le secteur pèche par manque de management dans le suivi des opérations mises en œuvre dans le cadre de la réforme du système éducatif». «On ne sait pas faire». «Nous sommes engloutis par une administration rigide qui n’arrive ni à mettre les moyens pédagogiques à la disposition des élèves ni à organiser la formation des enseignants de manière concrète.»

«Le matériel tarde à être livré et les conditions de formation des formateurs devant assurer l’enseignement des technologies de l’information et de la communication ne sont pas réunies.»

Le mal serait dans les critères de recrutement des directeurs des établissements scolaires : «La nomination se fait au niveau des directions de l’éducation des wilayas et, en principe, suivant des critères de performance. Nous n’avons pas assez d’éléments sur cette question. Il faudrait faire un audit à travers les 50 circonscriptions que compte le système éducatif national.»

«On ira vers l’audit parce que les directeurs gèrent des crédits délégués dans le cadre du budget, crédits alloués pour faire fonctionner au mieux les établissements scolaires. Le savoir-faire doit passer avant l’argent». «Si on doit améliorer la qualité de l’enseignement, on doit axer notre effort sur la formation des formateurs. Cela permet aux enseignants de se mettre à niveau et aussi de maîtriser les nouvelles méthodes pédagogiques.»

«Nous nous sommes entendus avec les walis pour achever les chantiers des établissements en cours de réalisation afin d’aborder la prochaine rentrée scolaire dans de meilleures conditions. Nous allons installer dans le courant de cette année, deux organes externes qui n’ont pas été mis en place, à savoir le Conseil national des programmes et l’Observatoire national de l’éducation et de la formation. Ces organes, qui ne sont pas sous tutelle du ministère de l’Education nationale, auront pour mission de corriger les programmes. »

Une fin d’année « houleuse »

Pour contrecarrer toutes velléités au cours des épreuves du BAC, le ministre de l’Education Abdellatif Baba Ahmed, a prévu les pires scénarios, en prenant les meilleurs solutions, ou peut-être les plus radicales : « Il est hors de propos qu’il puisse y avoir des « fuites » lors du Bac de cette année 2013, et qui se déroulera dans moins d’un moins, pour la simple raison que c’est l’armée qui se chargera du transport des épreuves du Bac entre les wilayas ». Une fois les épreuves arrivées dans les écoles et centres d’examen, « ce sera la Dgsn qui se chargera de la surveillance des épreuves ».

Aussi, « le transport militaire aérien sera sollicité pour l’acheminement des épreuves dans les zones les plus lointaines, comme le Sud ». Donc, pour le ministre de l’Education, il sera tout à fait impossible de voir des fuites lors du Baccalauréat de cette année.

Plus de 566 000 candidats sont inscrits aux épreuves du baccalauréat, prévu du 2 au 6 juin, a annoncé, le 29 avril, le ministre de l’Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed. En tout, 566 694 candidats concourront, dont 391 622 scolarisés et 175 072 libres. Le nombre de filles est de 236 738, rapporte APS.

Selon les chiffres avancés par l’Office national des examens et concours (Onec), le nombre d’inscrits au Bac accuse une hausse de 6 644 candidats par rapport à celui de 2012, estimé à 560 050.

Les chiffres annoncés lors de la conférence nationale des directeurs de l’éducation montrent que le nombre de candidates (236.738) représente 60,45%, dépassant ainsi celui des candidats de sexe masculin (39.55%), qui, lui, est de 154.884 candidats.

2067 candidats sont issus des établissements privés, 6341 passeront les épreuves de tamazight et 619 sont de nationalité étrangère.

Dans la catégorie des personnes aux besoins spécifiques, 159 non-voyants et 79 handicapés moteurs sont inscrits à cet examen.

Par filières, celle des sciences expérimentales vient en tête avec 152.067 candidats (38,83%), suivie des lettres et philosophie (107.338) et économie-gestion (51.651 candidats). Viennent ensuite les langues étrangères (36.759), les maths techniques (32.075) puis les mathématiques (11.732 candidats).

Les deux filières maths technique avec quatre spécialités ferment le tableau avec des taux variant entre 2.55% et 1.34%.

Pour ce qui est des candidats libres, le taux le plus élevé est enregistré dans la filière lettres et philosophie avec 95.059 candidats, soit un taux de 54,30%. Suivent les sciences expérimentales (46.780 candidats) puis l’économie-gestion (15.568).

Dans l’épreuve d’éducation physique, 509.678 candidats y ont été recensés, dont 376.131 scolarisés, soit un taux de 94%.

Pour l’année 2013, les épreuves du baccalauréat se dérouleront dans 1894 centres encadrés par 184.000 enseignants, entre surveillants, correcteurs et observateurs, et 74 sujets sont fin prêts. Les résultats seront annoncés à partir du 7 juillet prochain.

Plus de 600.000 candidats à l’examen du BEM (session juin 2013)

Les épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), étalées sur trois jours, débuteront le 9 juin à travers le territoire national et concerneront 603.239 candidats.

Le nombre de candidats scolarisés est de 594.690 (98,58%), dont 311.002 filles, et 8.549 candidats libres, a précisé lundi le ministre de l’Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed.

2.832 candidats sont inscrits dans des écoles privées et 4.503 sont issus des centres de rééducation, selon les chiffres de l’Onec.

L’Onec a réquisitionné cette année 2.226 centres d’examen et mobilisé 35.000 correcteurs, répartis sur 63 centres de correction, 120.000 professeurs chargés de la surveillance et 5.000 observateurs.

Les épreuves d’éducation, artistique et plastique concernent 51,50% des candidats. 176.897 candidats passeront les épreuves de musique.

Le nombre de candidats qui passeront les épreuves d’EPS est de 577.391 élèves (97,09%).

Un taux national de réussite de 72,10% a été enregistré à l’examen du BEM en 2012, soit 550.232 admis sur 768.491 candidats.

Près de 622.000 inscrits aux épreuves de la première session de l’examen de fin de cycle primaire

621.888 élèves passeront les épreuves de fin de cycle primaire pour l’année 2012-2013, prévues le 28 mai pour la première session, tandis que la deuxième est prévue le 25 juin 2013.

Les élèves, dont 299.426 filles, seront évalués dans trois matières, à savoir les langues arabe et française et les mathématiques.

Le nombre de candidats issus des écoles privées s’élève à 3.121, alors que les candidats aux besoins spécifiques sont estimés à 203.

Amel Adjou