Toutes les revendications exposées par les syndicats ont été approuvées par le ministère de l’Education nationale qui annoncera les mesures »prochainement », a affirmé mercredi son secrétaire général, M. Boubekeur Khaldi.
Le ministère de l’Education nationale « a approuvé toutes les revendications exposées par les syndicats et annoncera les mesures +prochainement+, soit dès le parachèvement de l’ensemble des procédures décidées pour ce faire », a indiqué M. Khaldi.
Ces revendications sont regroupées dans trois dossiers principaux relatifs au »système des indemnités et des primes », à la »médecine du travail » et aux »prestations sociales », a précisé ce responsable lors d’une intervention à la première conférence régionale consacrée à l’évaluation et au suivi du système de coordination pédagogique tenue à Boumerdes sur les neuf rencontres similaires prévues demain jeudi à travers le pays.
S’agissant du dossier relatif au système indemnitaire, M. Khaldi a soutenu qu’il est au centre de consultations menées avec les représentants de la fonction publique, rassurant le corps enseignant que « les résultats de ces consultations ne seront que bénéfiques et connus en temps opportun ».
Il a en outre apporté un »démenti catégorique » quant aux allégations faisant état de réduction du taux de certaines primes et leur soumission à un effet rétroactif.
Evoquant le dossier de médecine du travail, le secrétaire général du MEN a affirmé que bien que « ce système ne soit plus en vigueur dans les secteurs publics, le ministère de l’éducation a néanmoins convenu de prendre en charge ce dossier en attendant l’élaboration des textes régissant ce volet », qualifiant ce dossier d’ »épineux » car touchant plus de 24.000 établissements éducatifs du territoire national.
S’agissant du volet relatif aux prestations sociales, M.Khaldi, a indiqué que la tutelle a accepté les doléances des principaux syndicats concernant leur »implication » dans la gestion des prestations sociales, soulignant que les conclusions, concernant ce volet, « seront connues prochainement ». Selon M.Khaldi, ce genre d’actions (grèves) « n’a pas de sens car la tutelle ayant accédé aux revendications des travailleurs du secteur ».
La poursuite de la grève, a-t-il dit, « pénalise davantage les élèves qui accusent déjà un retard de trois semaines » en raison des débrayages précédents, alors que les examens approchent, à moins que cette action »n’obéisse à d’autres desseins », a-t-il soutenu.