La rentrée scolaire 2025/2026 s’annonce décisive. Le ministère de l’Éducation nationale sort l’artillerie lourde pour désengorger les écoles en Algérie.
Le plan présenté par le ministre Mohamed Seghir Saâdaoui vise à transformer en profondeur l’expérience éducative des élèves, en mettant fin au casse-tête des classes surchargées. L’objectif est donc d’offrir à chaque élève un enseignement de qualité dans une “classe modèle” de 25 élèves, dès la prochaine rentrée.
Le ministère de l’Éducation nationale semble bien décidé à tourner la page de l’encombrement chronique dans les écoles. Dans une réponse écrite adressée au député Rabah Jedou, le ministre Mohamed Seghir Saâdaoui a dévoilé une série de mesures concrètes destinées à soulager les établissements en souffrance, notamment par l’ouverture de 843 nouvelles structures éducatives à travers le pays.
843 nouvelles écoles pour rééquilibrer la carte scolaire en Algérie
Ce plan d’action repose avant tout sur un renforcement sans précédent du parc scolaire national. Dès la rentrée 2025/2026, le secteur de l’éducation verra l’arrivée de :
- 497 écoles primaires
- 234 collèges
- 112 lycées
Ces infrastructures viendront s’ajouter à un réseau déjà fort de 29 701 établissements répartis à travers le territoire national. Cela permettra de désengorger les établissements existants en redirigeant une partie des effectifs vers de nouveaux sites, mieux dimensionnés et plus proches des zones résidentielles.
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« L’ambition est de permettre aux élèves d’apprendre dans des conditions optimales, dans des classes ne dépassant pas 25 élèves », a précisé le ministre. Insistant sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.
Une école plus proche, mieux pensée et mieux répartie
Mais le combat contre l’encombrement scolaire ne s’arrête pas à la seule construction de nouvelles écoles. Le ministère mise également sur une gestion fine de la carte scolaire, en lien avec l’évolution démographique et urbaine.
Le ministre a souligné que ses services « assurent un suivi précis et permanent de l’évolution des effectifs d’élèves ». Afin de rapprocher les établissements des lieux d’habitation. Cela implique non seulement une répartition équilibrée des infrastructures. Mais aussi une planification en collaboration avec d’autres secteurs clés tels que l’Intérieur, les Finances ou encore le Logement.
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Cette approche transversale vise à minimiser les distances parcourues par les élèves pour rejoindre leur école, et à réduire les inégalités territoriales en matière d’accès à l’éducation.
Ministère de l’Éducation : des projets en cours et une dynamique de long terme
En parallèle des établissements attendus pour 2025, d’autres projets sont actuellement en chantier. Le ministre évoque une dynamique structurelle. En phase avec les mutations démographiques et les exigences pédagogiques modernes. Visant à améliorer l’école algérienne.
Parmi les critères prioritaires pris en compte, la densité de la population scolarisable, les flux de déplacements scolaires et l’adéquation entre capacité d’accueil et répartition des élèves.
Ces projets, assure-t-il, « témoignent de la volonté de l’État d’assurer à chaque enfant un droit constitutionnel à l’éducation, quelle que soit sa région ou ses conditions de vie », en référence à la loi d’orientation sur l’éducation du 23 janvier 2008.
