La tendance des prix des produits agricoles frais constatée durant le premier jour du mois de Ramadhan, au niveau des treize marchés de la capitale, «affiche une baisse sensible et générale comparativement à la même période de l’année dernière», selon Djamel Barchiche, chargé de communication du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
S’appuyant sur les prix relevés par les services du département de Benaïssa, M. Barchiche indique que plusieurs légumes et fruits ont connu une nette baisse en matière de prix à l’instar de «la pomme de terre, l’oignon sec, la tomate et la carotte dont les prix affichés durant la première journée du mois de Ramadhan 2010, sont respectivement de 45 DA/kg, 26,5DA/kg, 31,5DA/kg et 44,5DA/kg, alors que l’année dernière les prix de ces mêmes produits étaient de 49DA/kg, 34DA/kg, 59DA/kg et 111,5DA/kg».
La viande bovine à elle aussi, selon la même source, connue « une baisse de 10% à travers les marchés de la capitale. Ainsi, pour le premier jour de Ramadhan de cette année, le prix affichée est de 751,5DA/kg contre 835 DA/kg enregistré l’année dernière à la même période. Pour ce qui est du poulet de chair, une hausse de 16% est constatée. Le prix moyen affiché cette année est de 340 DD/kg, alors que l’année dernière le prix moyen de ce même produit était de 292 DA/kg», indique M Barchiche dans son communiqué.
Une hausse justifiée, selon lui, « par le manque de la production due notamment aux difficultés que les aviculteurs rencontrent dans l’élevage durant l’été et le manque de moyens dont disposent les aviculteurs».
Néanmoins, le stockage de pas moins de 4 mille tonnes, constitué par l’Office national des aliments du bétail (Onab), déstocké durant le mois de Ramadhan et vendu à travers les 288 points de vente répartis sur le territoire national, contribuera, toujours selon la même source, dans la baisse des prix.
D’autant que ce produit est proposé au prix de 250DA/kg. Il est important de noter que «cette tendance des prix n’a été relevée qu’au niveau des marchés de la capitale, alors que dans les autres wilayas du pays, les prix sont soit équivalents ou inférieurs à ceux constatées à Alger » précise M.Barchiche.
Il convient de noter, de même, que la baisse sensible des prix constatée cette année comparativement à l’année dernière est due à la disponibilité des produits agricoles frais qui, elle, est due à deux facteurs principaux : ces produits sont dans leur majorité des produits de saison et aussi grâce à l’application de la politique de renouveau agricole et rural.
Une stratégie qui vise à améliorer la sécurité alimentaire de l’Algérie et diminuer de sa dépendance des marchés internationaux.
Par : Chafika Kahlal