Décidément, le nouveau directeur général de la SCHPM n’arrêtera pas de nous étonner et par la même de soulever la question de savoir si réellement sa tutelle est toujours le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche ou bien il est sa propre tutelle.
En fait, à peine revenu de terre helvétique après un séjour pour le compte de la Fédération équestre algérienne dont il est toujours le secrétaire général, le revoilà en voyage à Dubaï, depuis hier et pour six jours avec frais de mission et tutti quanti sur le dos de la SCHPM, pour assister à une compétition de l’IFAHR, une association bidon pour le pur-sang arabe dont on peut aisément se passer en cette période de disette. Installé depuis deux mois à la tête d’une SCHPM croulant sous le fardeau des dettes, Othmane Benslimane est déjà à son deuxième voyage à l’étranger, donnant l’impression que le redressement et le développement de cette entreprise est le dernier de ses soucis, si tant il en ait les capacités. Les professionnels des courses s’inquiètent de cette situation inédite et se voient opposer une fin de non-recevoir à leurs sollicitations de rencontrer ce responsable d’autant que ce dernier ne cesse de s’immiscer dans leurs affaires internes notamment en matière de représentativité.
En effet, usant et abusant de son autorité dont il ne mesure sûrement pas la portée réelle tant les lois de la République sont intransgressives, il n’a pas hésité en date du 15 Octobre dernier à convoquer une Assemblée générale pour l’élection du bureau de l’association des propriétaires de chevaux de courses, en signant de sa propre main un communiqué. Rien que cela! Le ministère de tutelle suit-il la situation de la SCHPM ou alors celle-ci est-elle gérée et contrôlée par un cabinet noir étranger à la tutelle, ce qui en soi peut s’expliquer par la nonchalance et l’insouciance de ce responsable ?
B. N.