Une journaliste a été agressée physiquement et verbalement, devant des témoins, par un collègue photographe dans les locaux du quotidien El-Moudjahid. L’acte lui a valu un arrêt de travail (incapacité temporaire de travail) de sept jours, prolongé d’une semaine, délivré par un médecin légiste au CHU Mustapha-Pacha. Au lieu d’être soutenue par son employeur, elle a reçu, durant son congé de maladie, une notification d’une sanction qui lui a été infligée, soit “une rétrogradation par mesure disciplinaire, ultime avertissement avant licenciement”, alors que son agression a été considérée par l’administration de l’entreprise comme “un accident de travail”. L’agresseur n’a été soumis, quant à lui, à aucune mesure disciplinaire, jusqu’alors du moins. Les services du ministère de la Communication sont édifiés sur cette affaire. La jeune femme a déposé une plainte au pénal pour coups et blessures volontaires. Elle entreprend également la procédure usuelle pour engager une action en justice, section des affaires sociales, pour sanction abusive.

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