Le ministère de la Communication a honoré samedi à Alger des anciens ministres algériens de l’Information à l’occasion de la clôture de l’exposition « Mémoire et réalisations » consacrée au secteur de la communication en Algérie.
Dans une allocution au cours de la cérémonie qui s’est dé roulée en présence de plusieurs anciens ministres de l’Information, le ministre de la Communication, Mohamed Said, a souligné que « la rencontre constitue une occasion pour honorer ceux qui ont contribué à l’édification de l’Etat à travers le secteur de la communication ».
« Il convient aussi à cette occasion de faire s’arrêter sur quelques étapes historiques du secteur », a ajouté le ministre
Le ministre a rappelé que le secteur de l’information « n’est pas né à l’indépendance mais a vu le jour avec le mouvement national » pour servir la révolution et constituer par la suite la plateforme sur laquelle a été édifié le se »cteur de l’information après l’indépendance.
Il a relevé le développement que le secteur a connu et qui s’est traduit notamment par la naissance de nouveaux journaux dont le nombre atteint aujourd’hui 136 titres alors qu’il ne dépassait pas les 6 titres au lendemain de l’indépendance, ajoutant que le ministère reçoit toujours des demandes d’agrément » pour la création de nouveaux titres.
Le ministre a par ailleurs relevé que ce développement a concerné également les chaînes de télévision dont le nombre s’élève actuellement à 5 chaînes nationales mais aussi les stations de radio au nombre de 56 chaînes, couvrant ainsi 90% du territoire national, alors que la diffusion se limitait auparavant à 8 villes algériennes.
M. Mohamed Said a par ailleurs indiqué que le secteur de la communication compte actuellement plus de 5000 journalistes dans diverses spécialités « alors qu’il se comptaient sur les doigts de la main ».
Evoquant le pluralisme médiatique, le ministre a rappelé que d’énormes efforts « avaient été déployés dans ce sens depuis l’avènement du multipartisme en 1989, accompagné du pluralisme médiatique ».
Il a estimé que ce pluralisme « a été possible grâce à la volonté de l’Etat, une caractéristique propre à l’Algérie » car, a-t-il dit, « c’est l’Etat qui a permis l’avènement du pluralisme médiatique à travers les aides matérielles qui se poursuivent jusqu’à présent ».
A tous ces acquis, s’ajoutent l’ouverture sur l’audiovisuel et la naissance de chaînes de télévision privées qui diffusent temporairement en attendant la promulgation de la loi sur l’audiovisuel, a encore soutenu le ministre qui a souhaité voir cette loi se concrétiser « après son adoption prochainement par le conseil des ministres ».