A Alger comme dans toutes les wilayas, les enseignants et les directeurs des établissements scolaires ont fermé avant la date fixée par le ministère. Ces derniers n’hésitent pas à renvoyer les élèves chez eux, prétextant que le programme a été finalisé et les examens en perspective programmés avant le 19 mai.
Certains directeurs ont justifié la fermeture précoce de leur établissement parce qu’il abrite les examens de fin d’année et du baccalauréat. Le ministère promet des sanctions contre ces responsables, insistant sur la nécessité de respecter les dates fixées. Cette situation est enregistrée dans nombre de wilayas du centre, dont Alger, de l’est, comme Constantine, et du sud du pays.
A noter, par exemple, que dans la wilaya de Constantine, les dates des examens ont été avancés et les vacances déjà entamées. Le ministère de l’Education avait, il y a quelques mois, annoncé avoir accordé aux directeurs d’école les prérogatives de gérer par eux-mêmes le calendrier des examens au cours de l’année, sauf que pour ce même département ministériel, l’organisation ainsi que le choix des dates des examens relèvent de son ressort exclusif. Y a-t-il donc incompréhension des nouvelles décisions ?
En tous les cas, de nombreuses écoles ont libéré leurs élèves plus tôt que les années précédentes, malgré le retard enregistré dans le programme scolaire, en raison des mouvements de protestation et des grèves qui ont paralysé le secteur pendant des mois. Les parents d’élèves, eux, souhaitent que les sujets des examens soient liés aux cours dispensés, refusant que ces épreuves sortent du programme prodigué à leurs enfants.
Samira A.