Mikhaïl Fridman, le propriétaire du groupe des Télécoms Vimplecom, par lequel il est actionnaire à 49% de Djezzy, aurait bénéficié d’un prêt de 550 millions de dollars en Algérie.
Cette information a été obtenue par un expert financier après l’analyse du bilan de Vimpelcom. Si l’information est juste, c’est un nouveau coup pour l’État Algérien qui a déboursé pas moins de 4 milliards de dollars pour le rachat de 51% du capital de Djezzy.
Djezzy a été évalué à 5,3 milliards de dollars, 2,65 milliards de dollars ont été versés par le gouvernement à Vimpelcom pour payer ses 51% de cet opérateur local, à cela s’est ajouté 1,3 milliard de dollars par la Banque d’Algérie, après l’entrée de l’État algérien dans le capital de Djezzy, qui était à l’origine une filiale du groupe égyptien Orascom Télécom avant que Naguib Sawiris ne la vende, en 2010 au russe Vimpelcom.
Aujourd’hui, le temps semble nous donner raison en ce sens que les actifs du groupe entier (Vimpelcom) valent beaucoup moins que le prix du rachat des 51% de Djezzy, en effet, la valeur globale de Vimpelcom sur le marché boursier est de 5,1 milliards de dollars ce qui signifie qu’elle est inférieure à la valeur estimée de Djezzy au moment de son rachat par l’Algérie. Vimpelcom dispose 176 millions d’abonnés, alors que Djezzy arrive à peine à avoir 17 millions d’abonnés.
Le pire est que cet opérateur commence à licencier, après avoir fait un argent fou des années durant. Tout récemment, soixante-dix travailleurs ont dénoncé leur licenciement en dépit de leur 6 ans de « loyaux services ». Ils ont même accusé leur ancien employeur d’avoir «clairement transgressé» le Code du travail.
