Le miel,Un remède pour «presque» tous les maux

Le miel,Un remède pour «presque» tous les maux

Capture plein écran 17032012 082740.jpgQu’il soit d’acacia, de sapin, de fleurs ou de montagne… le miel se décline en d’innombrables variétés. D’ailleurs sa couleur – du blond clair au noir – et son goût varient selon son origine. Cet aliment naturel par essence est, encore aujourd’hui, considéré comme sacré tant par son histoire que par sa saveur et ses vertus thérapeutiques.

La première mention – du moins la plus ancienne qui soit connue – reste le papyrus d’Edwin Smith daté de… 16 siècles environ avant notre ère. Durant l’Antiquité, non seulement le miel était considéré comme un aliment de choix, mais il était également utilisé pour embellir la peau. Sans compter qu’il était aussi posé sur les plaies pour en faciliter la cicatrisation. Dans l’Ancien Testament, Samson trouvait du miel dans la gueule d’un lion qu’il venait de tuer. Tandis que dans le Nouveau Testament, Jean-Baptiste s’en nourrissait. Le goût pour ce mets sucré ne date donc pas d’hier. Peu à peu, les hommes ont appris à maîtriser l’apiculture et ont découvert les bienfaits de ce produit.

Miel et lait chaud pour de beaux rêves

Aujourd’hui, le miel passe encore volontiers pour un aliment noble. Saviez-vous qu’à poids égal, il est moins riche en calories que le sucre ? Et cela pour une raison très simple : il contient près de 20% d’eau.

Et dans la mesure où son pouvoir sucrant est supérieur à celui du sucre, vous aurez besoin d’en mettre encore moins pour sucrer votre yaourt ou votre thé… en leur donnant un supplément de goût.

En plus, le miel est une mine de nutriments. La liste est longue. Il est riche en minéraux et en oligoéléments (potassium, magnésium, calcium, fer, cuivre, silicium, manganèse) et en vitamines (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, A, C, D, E et K). Il contient également des antioxydants, des protides et des enzymes qui faciliteraient la digestion.

Selon qu’il soit d’acacia, de lavande, de pin, de tilleul ou de citron… le miel est doté de différentes vertus thérapeutiques. Fortifiantes notamment, donc utiles en cette période de l’année.

Il combattrait aussi les radicaux libres et le vieillissement cellulaire. Enfin son effet anti-inflammatoire et antibactérien, en particulier dans le cas d’affections de la gorge, est très apprécié. Un peu de miel dilué dans une tasse de lait chaud par exemple, c’est souverain pour apaiser la toux… et pour améliorer la qualité du sommeil. Et c’est tellement bon.

Seul bémol et il est de taille, il est déconseillé d’en donner aux nourrissons de moins d’un an. Leur flore intestinale est encore immature, et l’ingestion de miel pourrait favoriser l’infection par une bactérie – Clostridium botulinum- naturellement présente dans le miel. Ce qui risque de provoquer un botulisme infantile.

Sucre, combien, comment et quand ?

Le sucre, une fois de plus, est mis au pilori nutritionnel, carrément classé comme drogue par certains scientifiques américains. Certes, cet aliment devient dangereux quand il est absorbé en excès mais est-ce une raison pour s’en priver totalement ? Comment gérer sa consommation de sucre ?

Un morceau ou une cuillerée de poudre d’un produit contenant uniquement un glucide appelé saccharose et qui provient de la réunion de deux autres glucides : le glucose et le fructose.

Le glucose, il n’y en a pas vraiment beaucoup dans les aliments. Mais, dans l’organisme et au cours de la digestion, tous les glucides (amidon, lactose, etc.) se transforment en glucose, indispensable, car c’est lui seul qui fournit l’énergie pour que nos milliards de petites cellules fonctionnent.

Le fructose, c’est le glucide qui se trouve dans les fruits (d’où son nom), certains légumes, le miel et qui leur donne leur saveur sucrée.

Quels sont les méfaits du fructose ?

Le fructose a un pouvoir sucrant plus élevé que celui du sucre, un index glycémique plus bas que celui-ci et un métabolisme particulier car il ne déclenche pas la production d’insuline. C’est pour ces raisons que pendant des années, il a été recommandé aux diabétiques et qu’il existe des tas de produits pour eux, sucrés au fructose.

Mais la recherche médicale est passée par là et on s’est aperçu que finalement, ce fructose, ce n’était pas vraiment top ! A force de gaver d’abord des souris puis des cobayes humains de boissons fructosées, on s’est aperçu que ça les faisait grossir, surtout du ventre, que leur cholestérol et leurs triglycérides augmentaient et qu’ainsi non seulement ils prenaient du poids mais qu’ils devenaient alors victimes du fameux et vilain syndrome métabolique.

Or le fructose n’est plus depuis un certain temps un glucide « spécial diabétique » mais un truc industriel fabriqué à partir de céréales, le plus souvent du maïs, qui sert à sucrer facilement et pour pas cher toutes sortes de boissons et de produits et qui nous en fait ainsi consommer beaucoup, souvent à l’insu de notre plein gré. D’où l’affolement américain où la consommation de boissons et de produits sucrés est massive.

Le sucre, combien ?

Toutes les instances nutritionnelles ont toujours été d’accord sur le fait que 5 % au maximum des calories quotidiennes pouvaient être apportées par le sucre, quelque soit sa forme.

1 g de sucre apportant 4 calories, cela fait par exemple 25 g de sucre pour 2000 calories, 30 g de sucre pour 2400.

(5 % de 2000 calories, ça fait 100 calories. 25 g de sucre x 4 = 100 – 5 % de 2400 calories, ça fait 120 calories. 30 g de sucre x 4 = 120)

1 cuillerée à café de sucre pesant 5 g environ, vous avez de la marge et vous pouvez suçoter sans état d’âme un ou deux bonbons ou même engouffrer une demi-tablette de chocolat (13,4 g de sucre pour 50 g).

Mais si vous plongez dans le Nutella (56,5 g de sucre pour 100 g), dans la confiture (60 g/100 g) ou le miel (78,6 g/100 g), vous avez intérêt à prendre une cuillère à café qui en tartinera de 7 à 10 g.

Et si vous buvez une canette de soda de 25 cl (10,8 g de sucre pour 100 ml), vous éclusez votre quota de la journée. Vous avez intérêt à vous désaltérer avec de l’eau!

Le sucre, comment ?

Vous pouvez très bien en avaler 50 ou 80 g un jour, à condition que vous en consommiez moins les jours suivants. L’équilibre, comme pour les autres éléments nutritionnels, se fait non pas sur la journée mais sur la semaine et c’est beaucoup moins contraignant.

Il n’est donc pas question de remettre en question le gâteau du dimanche (15 à 20 g de sucre en moyenne dans une portion) ni même la brioche (8,6 g dans 100 g) ou le croissant (5,6 g/100 g) du petit-déjeuner de ce même jour.

Mais vous êtes un(e )inconditionnel(le) des desserts industriels, qu’ils soient du genre laitiers ou compotes, méfiez-vous car ils sont toujours archi-sucrés. Regardez les étiquettes : les sucres y sont indiqués.

Cela devrait vous dissuader et vous inciter à les préparer vous-même de façon à mieux maîtriser votre consommation de sucre.

Une compote de pomme avec une gousse de vanille dedans, ça cuit en à peine 15 minutes, ça n’a pas vraiment besoin d’être sucré. Les recettes de riz au lait, vous en avez plusieurs sur e-santé, toutes sont peu sucrées et avec des fruits.

Reste la question des sodas et autres boissons sucrées… Ce sont elles, évidemment, qui plombent le plus facilement le quota de sucre. Il y a toutes les « light » si vraiment vous ne pouvez vous passer de son goût.

Mais on sait que les édulcorants employés ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour la santé, surtout si on attend un bébé.

Alors, si vous (ou vos enfants) êtes vraiment accro à la saveur sucrée, si boire de l’eau, c’est vraiment mission impossible, tournez-vous vers le sirop : menthe, grenadine, citron, le choix ne manque pas. Une cuillerée à soupe, c’est 6 g de sucre environ. Il en faut deux, trois au grand maximum pour sucrer une grande bouteille d’eau.

Le sucre, quand ?

De préférence à la fin des repas. Mélangé dans l’estomac avec le reste des aliments, il sera métabolisé moins vite.

Si vous en prenez (ou buvez) entre les repas, ce sucre va passer très rapidement dans votre organisme, perturber votre glycémie et susciter ainsi un coup de pompe en retour qui vous entraînera inévitablement à en absorber de nouveau. Et ainsi de suite… C’est d’ailleurs comme cela qu’on devient accro !

Si c’est votre cas, essayez de vous en désintoxiquer : la décision dépend de vous. Il suffit de diminuer les doses. Éliminez les produits industriels qui sont gorgés de sucre, et surtout de fructose : regardez les étiquettes et fuyez le sirop de maïs.

Quant aux enfants, vous protégerez leur santé en ne les habituant pas au goût du sucre dès leurs premiers mois et pour cela, en en mettant peu dans leur alimentation, en ne leur donnant à boire que de l’eau.

Plus tard, un bonbon, une sucette, ça doit être exceptionnel, une fête, une récompense, pas une habitude. S’ils ne prennent pas le goût du sucre dès leur petite enfance, ils garderont cet atout nutritionnel toute leur vie.