La visite de travail et d’inspection effectuée lundi à Alger par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été marquée par l’inauguration et la pose de la première pierre de projets importants, notamment le métro d’Alger, le premier au niveau du Maghreb et le deuxième en Afrique.
L’inauguration du métro d’Alger a bénéficié d’une très large couverture médiatique aussi bien des médias nationaux qu’étrangers du fait de l’impact de ce projet sur les plans social, économique et commercial, au grand bonheur des Algérois qui s’enorgueillissent de l’amélioration des conditions du transport collectif dans la capitale.
Après avoir inauguré le projet, dont le coût de réalisation est de 100 milliards DA, le chef de l’Etat, accompagné de responsables et de journalistes, a pris le métro en direction de la station de la Grande-Poste.
D’une longueur initiale de 9,5 km, le métro d’Alger desservira dix stations implantées dans les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-Centre.
Le projet du métro d’Alger comprend plusieurs extensions en vue d’atteindre, en 2020, un réseau de 40 km allant de Dar El Beïda à Draria. Avec sa mise en service, le métro qui circulera aux heures de pointe toutes les 3 mn et 20 secondes et durant les heures creuses toutes les 5 mn, transportera 25.000 voyageurs par heure et par sens, soit plus de 60 millions par an, sur l’ensemble de la 1ère ligne.
Auparavant, le président de la République, avait inauguré le poste de commande centralisée (PCC) du métro d’Alger, situé au niveau des Annassers (ex-Ruisseau). Le PCC à partir duquel il est possible de visualiser l’état des trains, le mode de conduite ainsi que l’énergie électrique et les voies de garage, gère la circulation des trains en temps réel et veille aussi à la sécurité des voyageurs.
Il est également doté d’un système de vidéo-surveillance à même d’assurer la sécurité des voyageurs et des équipements