Le mensonge s’impose comme mode de gouvernance : Bobards politiques et vérités historiques

Le mensonge s’impose comme mode de gouvernance : Bobards politiques et vérités historiques

Illusion n Autre mensonge, moins connu et moins sanglant, celui de l’arrivée sur la Lune des premiers cosmonautes américains. Il y a quelque chose de pas très clair dans cette photo- souvenir.

Les Etats sont comme les hommes, ils cultivent le secret et le mensonge. Plus souvent qu’on le pense. Soit pour des raisons sécuritaires, soit pour des motifs de gouvernance. Ce mal qui atteint tous les systèmes politiques de la planète n’est pas nouveau, il est aussi ancien que pouvaient l’être les empires de l’Antiquité. Mais que veut dire mentir au sens politique, si mentir pouvait évidemment avoir un sens ?

Cela signifie tout simplement travestir la vérité, ou ne pas la dire, autrement dit la cacher, avec un but évident. Prenons, pour commencer ce dossier le chapitre des mensonges. Il y a de quoi remplir un annuaire de téléphone avec les bobards lancés à gauche et à droite par des dirigeants politiques, la main sur le cœur. La perle de ces mensonges, le «diamant» de ces mensonges a été pour Bush, deuxième du nom et néanmoins président des Etats-Unis, d’affirmer que Saddam disposait d’une grande quantité d’armes de destruction massive.

Ce mensonge sera relayé à l’ONU par son secrétaire d’Etat, Collin Powell, qui savait que c’était faux. Les Français, qui avaient fait discrètement leur enquête aboutiront à la même conclusion et se désolidariseront de la coalition anti-Saddam. Tony Blair, dont on connaît l’obéissance aveugle aux injonctions de Washington, le savait aussi, mais il a préféré emboîter le pas aux Américains. Le résultat de ce mensonge, nous le connaissons, la destruction de l’Irak, l’implosion de son système, le chaos, la misère, la guerre fratricide entre les chiites et les sunnites et surtout la menace de partition. Autre mensonge, moins connu et moins sanglant, celui de l’arrivée sur la Lune des premiers cosmonautes américains. Il y a quelque chose de pas très clair dans cette photo-souvenir.

Tout est vrai, le drapeau comme les cosmonautes, sauf que la bannière étalée flottait dans le vent. Or, sur la Lune il n’y a pas d’atmosphère et donc pas de vent. Ce qui signifie que cette photo, qui a fait le tour du monde, a été mise en scène quelque part dans le désert américain pour donner du relief à l’ambiance lunaire.

Mais c’est sans doute Israël, inspiré par son mentor Washington, qui bat tous les records en matière de mensonges et de balivernes.

I. Zoheir