Le MDN s’étonne de “l’acharnement de certaines plumes” sur l’institution militaire

Le MDN s’étonne de “l’acharnement de certaines plumes” sur l’institution militaire

anp-armee-algerie.jpgLe ministère de la Défense nationale s’est interrogé avec étonnement vendredi sur les causes ayant poussé « certaines plumes » à s’en prendre à l’institution militaire.

Le ministère de la Défense « suit (…) la campagne tendancieuse menée par certaines plumes contre l’institution militaire ces derniers temps » et « s’interroge sur les motifs d’une telle entreprise tout en condamnant ces méthodes médiatiques immorales », indique un communiqué du ministère.

Il s’agit, selon le communiqué, du contenu de la colonne « Noqtat Nidham » (Point d’ordre) du journaliste Saad Bouokba, sous le titre « Avons-nous besoin d’une expertise internationale pour organiser des funérailles ? », publiée dans le N° 7226 du quotidien « El Khabar », paru vendredi.

Le communiqué considère que ce qui a été écrit par l’auteur de cette colonne « laisse transparaître un acharnement clair et une attaque manifeste contre l’institution militaire, assortis de diffamation et de provocation à l’endroit des cadres de l’Armée nationale populaire (ANP), d’une manière totalement étrangère à la déontologie du métier de journaliste ».

La teneur de cette colonne « dénote d’une ingratitude envers les efforts et les sacrifices consentis par l’ANP pour rétablir et consolider la sécurité et la stabilité du pays et réaliser des résultats concrets que même l’ennemi ne saurait dénier », poursuit la même source.

« Il s’agit, selon le ministère, de l’audience accordée par son excellence le président de République, au vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’ANP, au cours de laquelle il lui a fait un compte-rendu sur la situation sécuritaire du pays et évoqué, par la même occasion, la participation de la délégation algérienne aux funérailles de l’ami de la Révolution algérienne, le général Vo Nguni Giap qui mérite toute la considération et la reconnaissance ».

Le ministère de la Défense nationale « se réserve le droit de poursuites judiciaires », ajoute le communiqué.