Le MCAF a demandé publiquement à Missoum Sbih, ancien ambassadeur, si cheb Mami a remboursé les 200 000 euros. Cette somme a été versée, selon le MCAF, comme garantie à la justice française lors de son procès. Il s’agit bien d’argent public.
Dans un communiqué, le MCAF estime que « L’ambassadeur d’Algérie en France a adressé une mise au point au journal El Watan dans laquelle il parle : « des informations infamantes ». Le Mouvement citoyen des Algériens en France ajoute : « Sans remettre en doute le bien-fondé de cette information, il s’est dédouané en s’essuyant les mains sur le burnous du consulat général. Dans un pays normal qui se respecte le corps diplomatique est uni, unique et indivisible.
Comment se fait-il que la première représentation diplomatique algérienne en France se défausse sur une autre institution qui se trouve sous son giron ? Les propos de l’ambassadeur visent-ils l’ancien consul général Abderrahmane Meziane Cherif, en poste à Paris lors des faits ? s’interroge le MCAF. Veut-il dédouaner son prédécesseur Missoum Sbih ?
Ça confirme ce qui se disait dans la rue. La guerre ouverte entre le consul général et l’ambassadeur ! Cela met au grand jour que ces personnes ne jouent pas pour le même camp. Sauf que, quand il s’agit de l’intérêt du pays pour lequel ils sont missionnés, on oublie les querelles personnelles !!!
Dans tous les cas de figure, le MCAF maintient sa position et demande à ce que cette affaire soit tirée au clair. Nous n’hésiterons pas à porter l’affaire en justice pour que les deniers publics alloués illégalement au chanteur Cheb Mami, soient restitués à l’État algérien.
Au-delà des luttes d’appareils et de personne, le MCAF reste déterminé à combattre la corruption. Nous œuvrons pour les droits, le respect et la dignité des Algériennes et Algériens en France. »
R.N.