Kamel Mohamed

En dernier, la JSK a eu gain de cause comme ce fut le cas du MCA pour son match contre la Saoura. C’est en dernier que la LFP s’est rendu compte qu’il fallait reporter le match USMA-JSK afin de calmer les esprits. Dans son communiqué, la Ligue a précisé que «la rencontre USMA-JSK a été reportée à une date ultérieure. La date sera communiquée dans les prochains jours. La Ligue de football professionnel a pris cette décision en toute responsabilité dans le but d’apaiser les esprits et de baisser la tension entretenue et amplifiée autour de ce match. Pour éviter tout dérapage, la LFP a préféré annuler le match à la date indiquée précédemment.
La LFP précise que cette décision a été prise dans l’intérêt général». Selon des indiscrétions, c’est le ministère de l’Intérieur qui a du intervenir pour instruire le LFP de reporter cette rencontre. Il en était de même pour le match MCA-JSS, reporté sur injonction du ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est vrai que la décision de la LFP va dans le sens de «calmer les esprits», mais l’attitude prônée auparavant par la FAF et la LFP est à déplorer dans la mesure où les deux structures avaient réagi de manière épidermique aux déclarations de Mellal.
Avec ces deux reports successifs, la LFP perd en crédibilité et ouvre la porte à d’autres reports. Medouar qui s’était montré intransigeant au début de cette saison en ce qui concerne le respect du calendrier du championnat, a ouvert la brèche à d’autres clubs qui exigeront, eux-aussi, à ce que leurs matches soient reportés. Par ailleurs, on croyait que l’injonction des pouvoirs publics dans la gestion du football appartient à une époque révolue. Le retour de ces pratiques avec Medouar signifie que le championnat algérien «avance bien en arrière». Il ne resterait dans ce cas pour Medouar qu’à démissionner.