Si l’Algérie termine 2e, c’est mauvais
Les Algériens n’en croyaient pas leurs oreilles en apprenant la nouvelle : le Maroc n’a pas réussi à battre la République centrafricaine ! L’Algérie, sans jouer, se retrouve remise à flot après avoir vacillé la veille face à la Tanzanie.
A l’issue de la première journée des qualifications dans le groupe D, l’Algérie se retrouve donc «leader» du groupe, comme espéré au départ, mais pas de la manière attendue puisqu’elle n’a engrangé qu’un seul point plutôt que les trois prévus.
La nouvelle parvenue de Casablanca ne pourrait être positive pour les Verts qu’à la seule condition qu’ils puissent en tirer profit lors de leurs prochains matches.
Gagner à Bangui, seule manière de fructifier le résultat
En fait, mathématiquement, un adversaire direct qui n’arrive pas à gagner sur son terrain face à l’équipe censée être la plus faible du groupe constitue une bonne affaire. Oui, mais dans la seule perspective d’un parcours pour la première place de la poule.
Avec deux points en moins à domicile, le Maroc enregistre un semi-échec dont l’Algérie se doit de profiter pour engranger le maximum de points possible et terminer première. Pour ce faire, les Verts doivent impérativement gagner à Bangui contre la République centrafricaine, puis rester en tête de la poule jusqu’à la fin. C’est la seule manière de se racheter de l’échec devant les Tanzaniens et fructifier le nul concédé par les Marocains sur leur terrain.
Si l’Algérie termine 2e, c’est mauvais
Reste la deuxième option : jouer pour terminer à la deuxième place et espérer se qualifier parmi les deux meilleurs deuxièmes.
Une option non seulement piégeuse, mais aussi très risquée dans la mesure où seuls les résultats des matches entre les trois premiers des poules seront pris en compte pour départager les deuxièmes, étant donné qu’il existe un groupe, le F, composé de seulement trois sélections après le forfait de la Mauritanie.
Comme il est fort probable que la République centrafricaine, située en 202e position au classement de la FIFA, soit la dernière classée parmi les nations africaines, est théoriquement la sélection la plus faible de la poule, ses résultats seront annulés lors de la comptabilité pour voir qui seront les meilleurs deuxièmes. En plus clair, le nul qui a sanctionné le match entre les Marocains et les Centrafricains ne sera pas pris en compte, ce qui annulerait sa valeur comptable en points.
La 1re place pour éviter tout calcul
Vu sous cet angle, la solution sera donc, pour les Verts, de viser la première place, la seule qui lui permettra de se qualifier à coup sûr pour les CAN-2012 et CAN-2013 sans dépendre des résultats de quiconque.
Il serait très aventureux, dans l’ordre actuel des choses, de faire des calculs d’épicier en ne pensant qu’à la deuxième place. D’où la nécessité impérative pour les Verts de gagner les deux prochains matches, à Bangui contre la République centrafricaine dans un mois et à Alger (à Blida ?) et face au Maroc au mois de mars.