Le marché des toits photovoltaïques est faible en Algérie

Le marché des toits photovoltaïques est faible en Algérie

Les énergies renouvelables sont les clés de la transition énergétique. Rencontré lors d’une journée sur le photovoltaïque organisée par la AHK, Jörg Mayer, DG de l’association « German Solar Association, BSW-Solar », affirme que beaucoup d’entreprise allemandes sont intéressées par le secteur des installations des équipements des toits. 

Vous êtes en visite en Algérie pour deux jours, pourquoi ?

L’objectif de notre visite est d’essayer d’avoir l’accès au marché algérien dans le domaine du photovoltaïque. Nos entreprises sont aujourd’hui très intéressées par le potentiel qu’offre l’Algérie. Ainsi, nous allons participer avec les entreprises algériennes dans le développement du secteur du photovoltaïque. Nous sommes aujourd’hui 7 entreprises à représenter l’Allemagne durant cette journée. Nous sommes en BSW-Solar à 800 membres, spécialisés dans les énergies solaires, photovoltaïques, stockage de l’énergie solaire. Notre association est composée d’entreprises productrices d’équipements des énergies solaires, stockage, assurance, banques, transports et autres acteurs.

Quel regard portez-vous sur le marché algérien ?

C’est un marché réel car il existe 400 méga watts à installer, c’est énorme comme projet si nous le comparons à la Tunisie. L’installation du photovoltaïque sur les toits demeurent encore moins développé. Ainsi, les entreprises allemandes veulent investir dans ce volet très attractif.  Dans cet objectif, nous avons proposé un projet de jumelage énergétique entre les deux pays (Algérie et Allemagne), et ce, pour améliorer le marché du photovoltaïque des toits.

Existe-il des techniques de recyclages des modules photovoltaïques ?

Oui, il existe aujourd’hui des techniques de recyclages des modules photovoltaïques, mais avec des solutions qui sont encore à leurs débuts. En Allemagne, les entreprises spécialisées dans le photovoltaïque doivent s’inscrire dans un programme spéciale de recyclage.  L’opération se fait par tonnage et dans les années à venir cela pourra être dépassé et les modules seront recyclés facilement. Il est également nécessaire qu’une installation soit nettoyée pour garder son rendement.

Vous avez évoqué la question du financement des projets en énergies renouvelables à travers les pays étrangers. Pouvez-vous expliquer plus ?

Il existe en Allemagne des investisseurs privés qui ont de l’argent et qui veulent financer des projets et des installations en photovoltaïque à travers des pays étrangers. Comme il existe aussi beaucoup de programmes publics du gouvernement allemand pour financer des projets en Algérie ou ailleurs à travers le monde. Il y a différents modes de financements.  Ceux qui font partie du programme du gouvernement allemand et pour lesquels on ne demande aucun remboursement et d’autres qui sont remboursables.