Une bonne gestion passe nécessairement par une bonne communication, c’est un des B.a.ba du manager, mais le président de la Fédération équestre algérienne n’ajoute pas foi à cette notion élémentaire des choses.
De notre côté, on a essayé d’appliquer ce principe basique dans notre travail en lui adressant une demande d’entretien avec lui concernant des faits liés à sa gestion de la Fédération, son bilan financier, ainsi que d’autres sujets dont il est l’axe central du fait de sa position dans la Fédération. En lui ouvrant les colonnes du journal, on lui permettait de donner sa version des faits en relation, ainsi que ses arguments contre ses détracteurs, d’autant plus que plusieurs articles ont été écrits contre lui, incriminant sa « gestion calamiteuse », pour reprendre les propos de leurs auteurs.
En tant qu’organe d’information, on était lié à l’éthique et à la déontologie du métier de journaliste, qui consiste, en premier lieu, de donner la parole aux divers acteurs d’un même sujet, de les écouter et de publier les propos in extenso. Et c’est ce qu’on a fait avec Metidji, loin de tout parti- pris. La demande lui a été faite verbalement, en lui téléphonant directement, avec les mots les plus séants et la bienséance de rigueur, en intégrant le problème dans une perspective de travail quotidien et routinier.
Voilà ce qu’en fut sa réaction : après avoir cherché à connaître l’objet de l’entretien, on lui a répondu qu’il était en liaison avec des articles qui nous sont parvenus incriminant sa gestion, et que nous, en tant que professionnels de l’information, on ne pouvait faire passer de telles déclarations contre lui sans, au préalable, lui donner la parole.
Metidji a commencé par demander un temps de réflexion, aux fins de consulter ses collaborateurs. Dix minutes après, c’est une femme, une journaliste qu’on connaît bien; puisqu’elle travaille à la Maison de la Presse de Kouba, qui appelle pour demander les axes de travail et les sujets à débattre.
Nous avons dit que l’entretien était en relation avec sa gestion et les rapports établis contre lui par les présidents des centres équestres et que par conséquent, un entretien s’imposait. De son côté, elle demande un moment pour lui envoyer ce qu’il en était, parce que Métidji, disait-elle, était en voyage hors de la capitale. On avait bien précisé à la journaliste, qui faisait vraisemblablement fonction de conseillère médiatique officieuse auprès de lui, que les articles en suspens ne sauraient l’être encore longtemps, et qu’il fallait une réponse de lui. La rétention de l’information n’étant pas, elle aussi éthique, ni déontologique.
La journée passe sans aucune réponse ; le lendemain passe, sans qu’on ait la moindre idée sur les dispositions du moment de Metidji. On rappelle la journaliste pour lui demander où en étaient les choses, et elle affirme qu’elle a bien transmis notre demande et que son travail à elle ne dépasse pas cette prérogative. Elle précise en outre que Metidji était en déplacement. à ce moment, pour, comme dit la maxime populaire, « suivre le menteur au seuil de sa porte », on a proposé d’aller trouver Metidji là où il se trouvait afin de lui permettre de ne pas avoir à se déplacer chez nous.
Nous savions que Métidji était à ce moment-là à Mostaganem où il avait déposé une plainte contre un journaliste et un cavalier. Nous avions alors dépêché un journaliste pour couvrir le procès (à l’issue duquel Metidji fut débouté) et, dans le même temps, essayer de « coincer » Metidji pour l’entretien en question. évidemment, vous pouvez deviner que le président de la Fédération équestre ne s’est présenté ni à la première, ni à la seconde audience. Voilà, dans les termes qui reflètent le mieux la réalité, ce qu’il en fut de notre demande d’entretien et ce qu’il en fut de sa stratégie de communication. Sans aucun commentaire…
I.M. Amine
PROFOND MALAISE AU SEIN DE La Fédération équestre Algérienne
Les acteurs dénoncent et condamnent
Les résultats peu reluisants réalisés par les cavaliers algériens lors des rendez-vous internationaux, à l’instar des Jeux méditerranéens, et le niveau des compétitions et des cavaliers, laissent transparaitre une totale absence de prise en charge sur le volet de la formation. C’est du moins ce que reconnaît une grande partie des personnes composant la famille des sports équestres qui attribuent incontestablement la responsabilité à la FEA à l’origine, par ailleurs, de l’intrigante atmosphère, emprunte de suspicion, qui prévaut au sein du monde équestre.
Une situation qui a poussé un grand nombre de cavaliers à quitter le pays pour aller évoluer en Europe. Le manque, voire l’absence de stratégie de communication de la part de la Fédération équestre est un facteur des plus aggravants. Cette rupture entre les dirigeants de la fédération et ceux des centres équestres à contribué, par répercussion, à la naissance de nouveaux conflits à tous les niveaux. Par ailleurs, la mauvaise gestion des affaires de la FEA par les responsables de l’instance fédérale a alimenté une polémique qui ne cesse d’enfler d’une manière exponentielle.
En termes clairs, le malaise est multidimensionnel à telle enseigne que, d’une part, des membres du bureau fédéral décident d’appeler les « tuteurs » à la rescousse et d’autre part, des dirigeants ne cessent de dénoncer les distorsions, les abus, le conflit d’intérêt, l’arbitraire et autres «entourloupes» usitées par les responsables de la FEA. Dans ces entretiens, des responsables de centres équestres, un des 5 membres du bureau fédéral signataire d’une lettre de dénonciation adressée au MJS et un cavalier de compétition nous en parlent.
Entretiens réalisés par D. Mentouri
FAWZI SAHRAOUI, PRÉSIDENT D’HONNEUR DU CENTRE ÉQUESTRE «L’ÉTOILE DE L’EST» ET MEMBRE DU BUREAU FÉDÉRAL DE LA FEA
« Les membres du bureau fédéral n’étaient au courant de rien ! »
-Votre avis sur la gestion de la FEA et sur la situation de la discipline en Algérie ?
-Logiquement je suis concerné de près par la gestion de la FEA étant donné que je suis membre du bureau fédéral.
-Vous avez signé une missive qui a été adressée au MJS et dans laquelle vous avez dénoncé la gestion aléatoire de la FEA, qu’en est-il aujourd’hui ?
-Nous devons nous réunir incessamment pour débattre de la situation. Nous avons rédigé et adressé cette lettre au président de la FEA pour l’inviter à débattre de certains problèmes de gestion mais également afin qu’il nous éclaire sur certaines décisions qu’il a prises unilatéralement sans consulter les membres du bureau.
-Est-ce que le président vous a consulté sur la question relative à la suspension des présidents des centres équestres et est-ce que vous avez cautionné ?
-Nous n’avons été informé que durant l’assemblée générale. Ce qui veut dire que le président a pris cette décision à l’insu des membres du bureau.
-Ne croyez-vous pas que la démarche du président va en contradiction avec la réglementation vu que les présidents des centres équestres suspendus sont des membres de l’AG?
-C’est exact.
-Est-ce que le président de la FEA a évoqué les motifs de ces suspensions et est-ce qu’il a parlé de leur traduction devant une commission de discipline comme le stipule la réglementation ?
-Franchement, aucun motif n’a été évoqué par le président de la FEA concernant la suspension des présidents en question et encore moins d’une quelconque traduction de ces derniers en commission de discipline. Les membres du bureau fédéral n’étaient au courant de rien.
-Il parait que vous avez été suspendus suite à la correspondance que vous lui avez adressée, est-ce vrai ?
-Peut-être qu’il a suspendu certains membres du bureau fédéral mais moi je considère que je suis encore membre du bureau. Honnêtement, je n’ai aucun problème ni avec le président de la FEA ni avec les membres du bureau. Je souhaiterais, toutefois, que la réconciliation s’installe au sein du monde équestre qui connaît quelques perturbations. Je souhaiterais que cette discipline se développe.
Je pense qu’il faut crever l’abcès, assainir et régler tous les problèmes existants pour avancer. Il faut que tous se réunissent autour d’une table et débattent franchement des problèmes. Il faut que le président de la FEA consente à se réunir avec les acteurs du monde équestre pour le bien de la discipline et du cheval. Le président devrait accepter de dialoguer avec les présidents plutôt que les suspendre sans aucune raison apparente. Je pense qu’il est impératif que l’atmosphère s’apaise et que le respect et la convivialité soient réinstaurés au sein de la famille équestre. Il est déplorable de constater le clanisme qui caractérise les relations entre les membres de la famille qui, mutuellement et sans raison apparente, se détestent et se haïssent et versent gratuitement dans la délation.
-Ne croyez-vous pas que ce clanisme à été instauré depuis l’investiture de Metidji M’hamed Zoubir à la tête de la FEA ?
-C’est vrai et c’est dommage. Pour ma part, je tenterai de réunir toute les parties autour d’une table dans le but de les réconcilier afin de remettre les choses en place et repartir sur des bases saines et en toute transparence. Cela serait, à mon avis, plus efficient pour la discipline, les disciples et le cheval.
D. M.
MOHAMED TABBAL, PRESIDENT DU CENTRE EQUESTRE DE TLEMCEN ET MEMBRE DE L’AG DE LA FEA
«La FEA agit en totale contradiction avec la réglementation et la loi !»
-En votre qualité d’ancien cavalier et féru de l’art équestre et du cheval quel est le constat que vous faites sur la gestion du secteur par les gestionnaires de la FEA et par son président Metidji M’hamed Zoubir ?
-Je pense de la même manière que tout le monde et cela est vérifiable sur le terrain, la discipline se dégrade à vitesse grand V.
-Quelle est votre réaction vis-à-vis de la suspension dont vous avez fait l’objet de la part du président de la FEA, au même titre que d’autres présidents de centres équestres ?
-Moi je considère que je ne suis pas suspendu tant il est vrai que je n’ai reçu aucune notification de la part de l’instance fédérale. Donc, jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas suspendu sauf qu’un PV de l’Assemblée générale le stipule et dans lequel, le président de la FEA traite des présidents de centres équestres de «personnes sans foi ni loi», et dans ce cas la justice tranchera.
-Vous voulez dire que vous allez ester le président de la FEA en justice?
-C’est clair que j’intenterai un procès sur la base du PV en question.
-Avez-vous tenté de vous rapprocher du responsable de la FEA pour avoir le cœur net ?
-Avant cette Assemblée générale, j’ai moi-même signé des correspondances pour demander de rencontrer le président afin de débattre de la situation de la discipline et de la fédération, mais en vain. Ce dernier s’est enfermé dans un mutisme qui frise le mépris et nous a totalement dénigrés.
-Avez-vous pensé à entreprendre une autre action ?
-Il faut que le responsable de la FEA fournisse des explications quant à sa gestion mais également sur les suspensions illégales et illégitimes prises à l’encontre des présidents des centres équestres. Il est de notre devoir de l’interpeller à donner des explications et d’accepter de rencontrer les responsables des centres qui sont également des membres de l’AG pour débattre de la situation et de trouver des solutions pour le bien de la discipline et du cheval.
-Vous avez introduit une plainte au Tribunal algérien du sport (TAS) ?
-Un président d’un centre équestre qui est également un cavalier a introduit une plainte au niveau du TAS pour la raison qu’il a été interdit par la FEA de participer aux concours sans aucune raison valable. Une interdiction sur laquelle la FEA avance comme argument la suspension de ce dernier. Une suspension qui n’a pas été notifiée ni par la FEA ni par une quelconque commission de discipline comme ce fut le cas pour les autres présidents. La FEA agit arbitrairement tout en transgressant la réglementation et la loi. Il y a lieu de dire que bien que le TAS l’a rétabli dans ses droits, la FEA persiste dans sa démarche. Je tiens à vous informer que j’envisage d’introduire une plainte en pénal pour les propos injurieux utilisés par la FEA pour décrier les présidents des centres équestres. J’introduirai cette plainte individuellement.
-Dans ce cas, vous ne pouvez pas assister aux Assemblées générales…
-On est des présidents élus et la FEA ne peut pas nous interdire le droit d’assister aux AG tenant compte que les sanctions prises à notre encontre sont en totale contradiction avec la réglementation en vigueur qui stipule que ces sanctions doivent obéir à une procédure définie par la réglementation qui régit également le fonctionnement de la fédération.
-Votre avis sur la gestion des compétitions et du calendrier annuel ?
-L’organisation et la programmation du championnat d’Algérie est un exemple édifiant et révélateur à plus d’un titre. C’est un fiasco total dont la Fédération équestre est tenue pour responsable. Le président de la FEA doit adopter une attitude sereine et responsable et ouvrir les portes du dialogue et non s’obstiner et cumuler les échecs dont les préjudices sont incommensurables pour les pratiquants et pour la discipline en général. L’actuel président doit faire des efforts pour développer la discipline en utilisant les fortes subventions accordées par l’état algérien et non utiliser ces fonds pour l’organisation de manifestations internationales faites sur mesure pour les étrangers. Dans ce sens, il faut vous dire que le bilan moral et financier de l’année 2017 est un véritable cafouillage, de surcroît, maquillé qui n’a rien de comparable avec les bilans élaborés par une fédération digne de ce nom.
-Quelle sont vos impressions sur le mutisme des institutions de l’état suite aux révélations faites par les médias à ce sujet?
-Les institutions ne s’en désintéressent pas, au contraire. Les déclarations faites par le ministre lors de sa visite de travail et d’inspection au centre équestre d’Oran le confirment. à ce sujet, il a indiqué être très regardant en direction des fédérations défaillantes et plus particulièrement la fédération équestre.
Je crois que le MJS ne va pas fermer les yeux sur ces dysfonctionnements et autres malversations relevés. J’espère vivement qu’il passe à l’action pour mettre fin à la dégradation exponentielle que connaît la discipline sous la direction des gestionnaires actuels. L’action du MJS peut nous permettre d’espérer que la discipline puisse connaître un véritable essor et permettra aux cavaliers de progresser en ayant l’ambition d’atteindre des performances.
D. M.
HALIM LEKOUARA, PRESIDENT DU CENTRE EQUESTRE CHP BORDJ EL KIFFAN
«Le président de la FEA baigne dans un conflit d’intérêt au détriment de la discipline !»
-En votre qualité de président et membre de l’assemblée générale de la FEA, quel constat faites-vous de la gestion de l’instance fédérale durant les cinq dernières années ?
-Le constat que je dresse vis-à-vis de la gestion de la fédération équestre algérienne est tout simplement alarmant tant il est vrai que cette fédération active sans bureau fédéral dont 5 membres se sont démarqués et sans aucune commission ou autre. En tant que président de cet ancestral centre équestre dont je suis à la tête depuis une vingtaine d’années, cela me conduit à dire que la gestion de la FEA ne conforte que les intérêts du président, Metidji M’hamed Zoubir. Autrement dit, il est une certitude que ce président verse dans un conflit d’intérêt que la plupart des membres de la famille équestre reconnaît.
Je dois dire franchement que depuis son investiture à la tête de la FEA, il n’a eu pour seul objectif que de mettre en valeur son haras (Hocine El Mansour de Mostaganem) et son élevage et se servir de son poste de président pour se faire connaître au niveau national et international. Il n’a, à aucun moment, prêté un quelconque intérêt à la situation de la discipline et au secteur équin d’une manière générale du fait de l’absence d’un programme allant dans ce sens et du fait qu’il n’est jamais présent lors des manifestations équestres à l’instar des championnats d’Algérie.
Ce dernier à, dès son investiture, trompé la famille équestre en mettant en évidence son désir de propulser l’équitation algérienne et atteindre un haut niveau de performance alors qu’aucune formation n’a été programmée. Le programme de l’actuel président gravite seulement autour de ses propres intérêts. Le bilan moral et financier de ce dernier est hallucinant et révélateur de son échec et je tiens à dire que c’est du jamais vu. Je monte à cheval depuis l’âge de 10 ans et aujourd’hui, un peu plus de 50 ans après, je dois dire que comparativement à ses prédécesseurs, qui ont réalisé des prouesses, l’actuel président a tout bonnement contribué à la régression de la discipline équestre.
Devant ce constat tragique, moi et certains présidents de centres équestres avons tiré la sonnette d’alarme et interpellé le président de la FEA à réviser sa démarche. Mais malheureusement ce dernier à refusé toute forme de dialogue s’obstinant à vouloir gérer en vase clos.
-Est-ce pour cette raison que vous et les autres présidents de centres avez fait l’objet de suspension de la part du premier gestionnaire de la FEA ?
-Ces suspension sont injustifiées et illégales car, d’une part, nous n’avons reçu aucune notification provenant de la FEA et que ces suspensions n’obéissent à aucun texte réglementaire. Ce dernier a agi de son propre chef et d’une manière réactionnaire car ce dernier a estimé que notre appel au dialogue était une injonction alors qu’en réalité, nous n’avions que le désir de proposer des solutions en vue de promouvoir la discipline qui, aujourd’hui, est en totale déconfiture.
Il faut dire que dans la correspondance que nous lui avons adressée, les points qu’elle contient l’on énormément gêné du fait qu’ils touchent à ses intérêts. C’est un président qui méprise les lois et la réglementation du fait qu’il dénigre les correspondances des centres dûment agréés par l’état.
Avec la complicité de son SG Athmane Benslimane, il agit comme si la fédération équestre était son bien personnel. Nous avons interpellé le ministre de la Jeunesse et des Sports afin de mettre fin à cette mascarade qui ne travaille pas pour les intérêts de la discipline et du cheval. Moi et la plupart des présidents, nous ne cautionnons pas la gestion de ce président, en l’occurrence Metidji M’hamed Zoubir qui, de surcroît, entrave les démarches visant l’obtention des subventions allouées par le ministère. C’est une façon, pour lui de décapiter les centres équestres et je trouve cela inadmissible.
-Qu’en est-il du projet de reconstruction de votre centre équestre après sa délocalisation du terrain qui a accueilli la construction de la Grande mosquée à Mohammadia ?
-Lorsque nous avons été délocalisés pour la réalisation de la Grande mosquée, les autorités nous ont octroyé un terrain mais celui-ci ne pouvait être affecté à l’association (centre équestre) et, en ce sens, le wali délégué m’a demandé, en présence de l’ancien SG de la FEA, de faire le choix entre octroyer ce terrain à la FEA ou au MJS.
En réponse à la question, j’ai répondu que ce terrain devait être attribué au MJS.
10 années après, le centre équestre qui compte 250 adhérents et 50 chevaux est encore logé provisoirement au sein des écuries de la SCHPM pour ne pas dire sous les ponts et n’a bénéficié d’aucune aide de la part de la FEA. Pire encore et selon des rumeurs persistantes, le président de la FEA aurait l’intention de s’accaparer le terrain qui nous a été attribué pour y construire le siège de la FEA.
Pour contrecarrer les desseins expansionnistes de Metidji, j’ai adressé une correspondance au président de la République, au Premier ministre, au MJS, au wali d’Alger et à toutes les instances supérieures de l’État.
D. M.