Le maire de Takhmaret porte plainte contre son prédécesseur

Le maire de Takhmaret porte plainte contre son prédécesseur

Le P/APC de Takhmaret (D.K.) vient de saisir le procureur de la République près le tribunal de Frenda se plaignant des agissements de l’ex P/APC,(C. M.), actuellement membre de l’assemblée d’obédience « Fadjr-El Djadid ». Et à en croire les accusations portées à l’encontre de l’ex P/APC, certainement les données vont changer.

En effet, après plus d’une année, la source des lettres anonymes vient d’être débusquée comme le mentionne l’actuel P/APC dans sa plainte dont une copie a été remise en exclusivité à « Réflexion ». Selon une source responsable, le cabinet de Mr le wali, Hadj Mohamed Bousmaha était inondé de lettres anonymes exigeant des commissions d’enquêtes à ladite commune. Cependant, une fois dépêchées, quelques commissions reviennent avec des mentions s’approchant de bonnes appréciations de la gestion de l’actuel P/APC ; des rapports qui ont mis à nu les concepteurs des lettres anonymes.

Ne cachant pas son ras-le-bol et dans une optique visant la stabilité de l’APC, le maire dit ne pas « rester les bras croisés » et à maintes fois s’est interrogé « pourquoi certaines correspondances n’arrivent pas au bureau personnel de Mr le wali ?! Y’a-t-il des mains derrière ?!, s’inquiète le P/APC qui vient de dénoncer haut et fort les agissements tendancieuses de l’ex P/APC et à titre d’exemple une illustration de mauvaise intention qui a été relatée dans la plainte et qui s’est révélée non fondée. L’ex P/APC, un élu dans l’actuelle assemblée et lors d’une délibération tenue le 27 avril 2014 a signifié son refus en argumentant que les travaux sont achevés et qu’en vérité, l’entreprise désignée n’a eu son ODS que le 29 avril 2014 soit deux jours après et qu’à l’heure où nous mettons sous presse, les travaux de réalisation sont à 40% selon des estimations techniques en rappelant que Réflexion s’est déplacée à la localité de « Touwahria» à quelque 10 kms du chef-lieu de Takhmaret où 150 familles se servaient des fosses septiques depuis l’indépendance, un mobile qui a incité l’actuelle APC à procéder à un prélèvement et d’inscrire dans un cadre d’autofinancement la réalisation d’un projet d’assainissement et d’évacuation des eaux usées, lequel s’est vu attribuer dans la légalité et la transparence selon les normes exigées par la loi en notant que le montant de cette enveloppe a été estimée à près de 8 millions de dinars algériens et aucun recours n’a été adressé à qui de droit.

‘’L’ex P/APC avance que les travaux sont achevés et de surcroît lors d’une séance de délibération et devant toute une assemblée’’ s’interroge le P/APC qui ajoute : « l’heure de la vérité a sonné et qu’il est temps pour que Mr le wali, les autorités et l’opinion publique sachent la vérité…le wali était mal informé et la preuve : deux enquêtes ont été étouffées par un abracadabra, la 1ère consiste au faux et usage de faux que j’ai dénoncé et qui est relative à une subvention de 120 millions de cts comme le confirme la délibération n° 54 du 12 juillet 2010 destinée à l’association sportive de football signée par l’ex P/APC et qui était, lui-même, président de ladite association alors que la loi est très claire : Il est interdit au président d’APC de retirer de l’argent s’il occupe la fonction de président d’association. Cependant, l’ex P/APC a signé la délibération portant la subvention et s’est envolé au CPA et a retiré personnellement le chèque de 120 millions de cts.

Cette enquête a été étouffée par des milieux occultes qui n’ont jamais laissé mes correspondances arriver chez monsieur le wali », a accusé le maire de Takhmaret. Ce dernier ajoute que la 2ème , c’est l’illustration d’un scandale de haut calibre et qui s’est illustré par un faux et usage de faux lors d’une délibération portant sur la subvention destinées aux mosquées et aux écoles coraniques , cette délibération porte le numéro 75 en date du 29 décembre 2010 et qui stipule l’octroi d’un montant de 50 millions de cts. Cependant, la grande anomalie est illustrée dans les écritures puisque l’intitulé de la délibération précise que la subvention est destinée aux mosquées et aux écoles coraniques mais le virement a été injecté au nom de l’association « Zaouïat Lalla Aicha » qui n’est ni mosquée ni école coranique et il n’est pas des prérogatives de l’APC de faire bénéficier une subvention à l’adresse d’une « zaouïa ».

Par ailleurs, le P/APC se dit ferme et engagé à demander l’ouverture d’une enquête relative à la réalisation des projets « Benwahchia » et « Ghabet Ouda » deux chemins et dont la résonnance du scandale fera tomber plusieurs têtes. Le P/APC dira dans ce sens : « J’ai trop patienté pour sauvegarder la stabilité au sein de l’APC mais le temps de dévoiler les quatre vérités est venu et j’ai confiance à la justice algérienne ». L’ex P/APC m’a humilié, a versé dans la diffamation a incité les citoyens au trouble public a mis les mains et les pieds pour me déstabiliser et c’est lui l’auteur des lettres anonymes…j’en ai les preuves et je ne me tairai pas » conclut le P/APC qui a mis à notre disponibilité le registre des délibérations et autres documents justifiant ces accusations.

Abdelkader Berrebiha