Le maintien des liens de parenté est le devoir de tout musulman

Le maintien des liens de parenté est le devoir de tout musulman

Chaque société a ses propres conditions sociales, ses traditions, ses coutumes, ses valeurs et ses habitudes. Par conséquent, il est naturel que les circonstances, les valeurs et habitudes des sociétés diffèrent dans les pays occidentaux de celles de nos sociétés musulmanes.

Tout cela fait que le musulman se pose, continuellement, des questions au sujet de ce qui lui est permis de faire et de ce qui ne l’est pas. Le maintien des liens de parenté est du devoir de tout musulman et les interrompre fait partie des péchés majeurs. Si la préservation de ces liens est obligatoire et leur rupture est un péché majeur dont la sanction divine est le feu de l’enfer, la nécessité de préserver ces liens devient plus importante et leur consolidation primordiale où les frères et les familles se désagrègent et où les relations religieuses deviennent fragiles et menacées, constamment, par les valeurs matérielles. La plus rapide obéissance à Dieu à être rétribuée est le maintien des liens de parenté. Il se peut que des gens soient pervers, mais ils revivifient leurs liens de parenté ce qui amène la multiplication de leurs richesses et l’augmentation de leurs biens. Le parjure et la rupture des liens de parenté transforment les maisons en des lieux inhabités». II est illicite de rompre les liens de parenté avec un proche même si ce proche était quelqu’un qui œuvre pour rompre ses relations, ne fait pas la prière, boit du vin, néglige certaines règles de la religion telles que le rejet du hiğāb ou autre chose de ce genre de façon qu’il devient inutile de le conseiller ou de le prévenir. Toutefois, il ne faut pas que le maintien de ces liens avec lui soit conditionné par l’approbation de sa conduite illicite. Notre noble Prophète Muhammad (que la bénédiction d’Allah soit sur lui) a dit: «Les meilleures qualités morales sont de maintenir les liens de parenté avec celui qui les a rompues avec toi, de donner à celui qui refuse de te donner et de pardonner à celui qui t’as opprimé». La moindre des choses que pourrait faire le musulman pour maintenir ses liens de parenté avec ses proches en ayant cette possibilité et cette facilité, est de les visiter et de les rencontrer ou de s’assurer de leur état en s’en informant même de loin. La plus abominable des ruptures des liens de parenté est la désobéissance aux deux parents. Dieu a ordonné de leur faire de bonnes actions et de leur faire du bien. Il (qu’il soit exalté) dit dans Son noble Coran : {Et ton Seigneur a décrété: «N’adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : «Fi» et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses}.

La loi sacrée (al-shari’a) incite au respect de la personne âgée et à la reconnaissance de ses mérites. Le noble Prophète Muhammad (que la bénédiction d’Allah soit sur lui) nous rappelle cela par les paroles suivantes: «Celui qui considère le mérite d’un vieillard et le respecte en raison de son grand âge, Dieu le préserve de la frayeur du jour de la Résurrection. Le droit du voisinage est très proche du droit de parenté. Le voisin musulman et le voisin non musulman ont le même droit. Le Messager de Dieu (que la bénédiction d’Allah soit sur lui) a affirmé ce droit pour le voisin non musulman en disant: «Les voisins sont de trois sortes : celui qui a trois droits : le droit de l’Islam, le droit du voisinage et le droit de la parenté ; celui qui a deux droits : le droit de l’Islam et le droit du voisinage et enfin celui qui a un seul droit : le mécréant qui a le droit du voisinage».L’importance de la probité et de la fidélité à sa promesse se confirme clairement, lorsque nous savons que beaucoup de non musulmans jugent l’Islam en fonction de la conduite du musulman. Bon est le musulman qui glorifie sa religion aux yeux des non musulmans par sa bonne conduite et mauvais celui qui nuit à l’Islam par sa mauvaise conduite. Parmi les qualités de la bonne épouse, on trouve le fait de ne pas nuire, de ne pas offenser et de ne pas importuner son mari. Ces qualités sont également exigées chez le bon mari. II est du droit du musulman d’avoir des relations et des amis non musulmans, qu’il leur soit fidèle et qu’ils lui soient fidèles, qu’il reçoit leur aide et qu’ils reçoivent son aide pour faire face aux problèmes de la vie. Dieu (qu’il soit exalté) dit dans Son généreux Livre: {Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables}.

Des amitiés de ce genre, si elles sont bien utilisées, permettent, assurément, de faire connaître l’Islam aux amis, aux voisins et aux camarades non musulmans et de les associer à ses valeurs et à ses principes.

Réflexion