L’amélioration des conditions socioprofessionnelles et l’accès au logement sont les principales revendications des protestataires. Selon le rapport, la DGSN a enregistré 974 mouvements de protestation pour demander des logements, durant le 1er semestre 2015, contre 710 mouvements en 2014. Cette hausse s’explique notamment par les nombreuses opérations de relogements effectuées depuis le début de l’année.
Les Algériens descendent souvent dans la rue pour exprimer leurs revendications. Depuis le début de l’année 2015, les mouvements de protestation ont sensiblement augmenté par rapport à la même période de 2014.
Selon un rapport de la DGSN que nous avons consulté, ce jeudi 25 juin, le nombre de manifestations est passé de 3866 au premier semestre 2014 à 6188 à la même période de 2015, soit une hausse de plus de 62%. Souvent spontanées, ces manifestations prennent plusieurs formes : coupures de routes, occupations de places publiques, etc, selon le rapport. Durant les six premiers mois de l’année en cours, la police a eu à gérer plus de 730 00 personnes qui sont descendues dans la rue pour exprimer leurs revendications de différentes manières.
L’amélioration des conditions socioprofessionnelles et l’accès au logement sont les principales revendications des protestataires. Selon le rapport, la DGSN a enregistré 974 mouvements de protestation pour demander des logements, durant le 1er semestre 2015, contre 710 mouvements en 2014.

Cette hausse s’explique notamment par les nombreuses opérations de relogements effectuées depuis le début de l’année.
Autre facteur à l’origine de la hausse générale des manifestations de rue : les protestations contre l’exploitation du gaz de schiste, notamment à In Salah, et qui ont atteint 338 depuis le début de l’année.
D’autres types de mouvements de protestation ont connu une baisse significative à l’exemple des demandes de pose de ralentisseurs qui est passé de 55 durant le 1er semestre 2014 à 23 depuis le début de l’année. Aucun mouvement de protestation n’a été enregistré pour réclamer la fermeture des « lieux de débauche» cette année contre 7 en 2014.
La voix du dialogue privilégiée
Dans son rapport, la DGSN insiste sur le fait qu’elle privilégie le dialogue pour gérer les mouvements de protestation.
Elle explique qu’au cours d’une manifestation, un dialogue est initié avec les parties concernées afin de préserver l’ordre public.
Dans cette démarche, la police travaille avec les acteurs concernés en quête d’une solution tendant à dissuader les protestataires de poursuivre leur manifestation.
Dans le cas où les protestations éclatent, la DGSN explique qu’elle gère la situation en privilégiant «la gestion démocratique des foules», le recours aux moyens conventionnels étant le ressort ultime.
«Le respect des lois, des règlements et des droits de l’homme» sont les trois principes de la DGSN dans la gestion des foules, selon rapport .
TSA