Il succède au lieutenant-colonel Djilali Douel qui était à Tizi Ouzou depuis septembre 2012.
Le général Bidel Aïssa a procédé hier à l’installation du chef du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Tizi Ouzou, le lieutenant-colonel Akrouf Noureddine. La cérémonie d’investiture s’est déroulée au niveau du groupement sis à la Nouvelle-Ville en présence des plus hautes autorités locales dont le wali, Abdelkader Bouazghi et le président de l’APC de Tizi Ouzou, Ouahab Aït Menguellet et les responsables des différents corps de sécurité.
Après la cérémonie, le général Bidel s’est rendu dans la commune de Maâtkas où il a procédé à l’inauguration de la nouvelle brigade de gendarmerie, une autre dans la ville de Tizi Ouzou et enfin une troisième à Iferhounen. Une quatrième, a-t-on annoncé dans la foulée, sera ouverte à Ifigha avant la fin de l’année.
Ce qui, pour rappel, porte le taux de couverture dans la wilaya à 37%. Pour revoir en hausse la couverture sécuritaire, 15 autres brigades sont en cours de réalisation dont quatre sont à 70% de réalisation. Les travaux dont 11 autres sont, toujours selon le même orateur, à 50% d’avancement.
En fait, le nouveau chef de groupement, Akrouf Noureddine qui succède au lieutenant colonel Djilali Douel qui était à Tizi Ouzou depuis le 17 septembre 2012 aura la mission de renforcer la couverture sécuritaire dont le manque sanctionne lourdement les populations locales. La région fait face, en effet, à une situation d’insécurité dramatique marquée par des dizaines de kidnappings et d’enlèvements.
En effet, la présence sécuritaire est demandée depuis plusieurs années par les citoyens qui ont souffert d’une connexion infernale entre le terrorisme et le grand banditisme profitant du vide sécuritaire régnant depuis le début de la décennie 2000. C’est donc dans ce climat que le nouveau responsable prend ses fonctions. Ce même responsable a, dans ses déclarations lors de la cérémonie d’investiture, insisté sur la nécessité de rapprocher le citoyen de la gendarmerie jugeant inconcevable que ce dernier se déplace à une quarantaine de kilomètres pour un simple dépôt de plainte.
Un contact permanent, notait-il aussi, doit régner entre le citoyen et le gendarme qui est aussi un citoyen dont la tâche est de travailler à apporter la sécurité. Une sécurité largement ébranlée par le crime organisé qui continue, malgré une baisse sensible, à terroriser les populations dans plusieurs régions. Le renforcement de la présence sécuritaire sera certainement aussi bénéfique dans la lutte contre les stupéfiants. Un fléau qui fait des ravages parmi les jeunes.