La cérémonie du henné tient une place importante dans le mariage Algérien. Beaucoup de mariées respectent cette tradition souvent avant ou durant la fête.
En effet, le henné est réputé apporter la Baraka (chance) car il est associé à la sensualité et à la fécondité.
Des parentes du marié, notamment la mère, se rendent chez les parents de la mariée en emportant des présents dans le « tbak »: bijoux, toilettes, bougies, sucre, des œufs…
Celle qui a l’honneur de mettre le henné à la mariée c’est généralement l’ainée de la famille du mari (belle mère, grand-mère, grande tante, sœur…). Celle-ci dépose la poudre de henné sur un plateau en argent (ou une simple assiette) avec des œufs car il paraît que ceux-ci sont un symbole de fécondité, et il ne faut pas oublier que dans la tradition algérienne la fonction première d’une bonne épouse est d’enfanter.
La poudre de henné est alors diluée avec de l’eau de rose ou de l’eau de fleur d’oranger. Le mélange ainsi obtenu, une pâte marron- verte odorante, est appliquée le plus souvent dans le creux des mains de la future épouse. Celles-ci sont ensuite recouvertes d’un coton d’un louis d’or et enserrées dans des petits gants de soie. Une fois que le henné a séché, il est rincé à l’eau claire, de préférence au-dessus de plantes plutôt que dans un simple évier.
Dans certains villages, après l’application du Henné, les cheveux sont tressés et enserrés dans un anneau d’argent, symbole de pureté.
Les femmes se regroupent en cercle pour chanter des poèmes faisant l’éloge des mariés et de leur famille. Elle recevra ensuite la visite de la famille et des invités qui lui apporteront de l’argent.
Ensuite commence réellement la cérémonie.