Le Hadj entre 34 et 35 jours cette année : “Pas d’incidence financière sur le coût global”, selon le ministre

Le Hadj entre 34 et 35 jours cette année : “Pas d’incidence financière sur le coût global”, selon le ministre
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L’institut de formation Dar El-Imam, de Mohammadia, a abrité, lundi dernier en fin d’après-midi, une journée d’étude sur les préparatifs du pèlerinage aux lieux saints de l’islam, concernant l’hébergement des pèlerins, en présence du Dr Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et du Wakf, de M. Cheikh Berbera, DG de l’Office national du hadj et de la omra, de hauts cadres du ministère et d’une délégation indonésienne conduite par M. Zine El-Abidine Souti, représentant de l’Organisme national du hadj.

Première d’une série de rencontres avec les 700 membres de la mission nationale du hadj, chargés de l’encadrement de nos pèlerins en divers domaines, cette journée d’étude a permis à l’ensemble des participants, en majorité des représentants d’institutions et d’agences de tourisme et de voyages, de prendre connaissance des dispositions pratiques cette année pour assurer une meilleure prise en charge des 36.000 pèlerins algériens, en matière d’hébergement.



Après une longue présentation de l’expérience indonésienne en matière d’organisation du hadj, le ministre des Affaires religieuses et du Wakf s’est adressé aux membres de la biaâtha (mission nationale du hadj) pour leur rappeler les règles et principes qui régissent la noble mission d’encadrement des pèlerins aux lieux saints de l’islam, en insistant particulièrement sur l’importance de l’organisation, le sens des responsabilités et la coordination des efforts de tout un chacun, dans le but de réussir la prochaine campagne du hadj. Dans ce contexte, Dr Bouabdallah Ghlamallah a invité les participants à tirer les leçons des expériences passées et à œuvrer en toute complémentarité sur le terrain avec les autres membres de la biaâtha, en veillant également à assumer pleinement leurs responsabilités, sans heurter la susceptibilité des pèlerins, âgés et souffrants pour la plupart. « En tant que membres de la mission nationale du hadj, a-t-il rappelé, vous êtes au service des pèlerins, qui ont constamment besoin de votre aide, dans tous les domaines. » Le ministre devait annoncer à cette occasion que contrairement aux années passées, les pèlerinss algériens disposeront, lors de la prochaine campagne, du transport par autobus pour se rendre aux lieux d’accomplissement des rites du pèlerinage (Minen, Arafat, Mouzdalifa, etc.). Il s’est ensuite adressé aux membres de l’encadrement religieux (morchidine) pour les exhorter à assurer une bonne prise en charge des pèlerins, au niveau des différents sites du pèlerinage, de veiller à leur garantir aide et soutien, car placés sous leur responsabilité.

M. Cheikh Berbera a lui pris la parole pour rappeler l’importance accrue du volet hébergement aux lieux saints. Il a ensuite exhorté les membres de la mission à faire preuve de sérieux et de sens de la discipline dans l’accomplissement de leurs tâches respectives, au service exclusif du hadji et de l’Algérie. Il devait annoncer la prise de quelques mesures pratiques pour aider les pèlerins à accomplir le rite, comme c’est le cas des tenues spécifiques des encadreurs algériens.

Sollicité par la presse, en marge de cette rencontre, sur la durée du hadj cette année, le ministre a indiqué qu’un accord préalable a été trouvé avec les autorités saoudiennes pour contenir cette durée entre 34 et 35 jours, en précisant que cette prolongation de la période de pèlerinage, due à la saturation des aéroports saoudiens, n’aura aucune incidence sur le coût du hadj, fixé depuis des années à 220.000 DA par personne (frais du transport aérien non compris). A propos des pèlerins restés coincés dans les aéroports saoudiens, dans le cadre de la omra, Dr Ghlamallah a déclaré que nos compatriotes sont à la charge exclusive de la compagnie aérienne Saudia Airlines qui, après les avoir emmenés aux lieux saints de l’islam, doit les ramener au pays, conformément à la réglementation internationale en vigueur.

Mourad A.