Prévu vers le 6 et 7 novembre prochain, le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam s’annonce difficile pour les candidats au hadj cette année, suite à la saturation des aéroports saoudiens de Djeddah et de Médine, à l’accueil des pèlerins. Résultat : au lieu des 30 jours habituels, le pèlerinage cette fois risque de durer 45 jours, ce qui n’est pas sans poser de problèmes supplémentaires de coûts, de prise en charge des pèlerins, et ce à plusieurs niveaux.
Selon Bouabdallah Ghlamallah, une délégation se rendra le 21 août en Arabie saoudite pour examiner la situation et, partant, faire des propositions pour réduire au minimum le séjour de nos pèlerins en Arabie saoudite. Précisant sa pensée, le ministre a indiqué que l’Algérie va discuter avec les Saoudiens sur la base de cinq vols par jour pour acheminer 2.000 pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam durant 16 jours, permettant ainsi de transporter l’ensemble des pèlerins, soit 36.000 personnes. En effet, a ajouté M. Ghlamallah, la prolongation de la durée du hadj à 45 jours entraîne automatiquement une forte augmentation de son coût, qui s’élève actuellement à 225.000 DA par personne (une partie du montant, soit 50.000 dinars, est reversée au hadji en monnaie saoudienne), sans compter les frais de transport qui s’élèvent à 100.000 DA/personne.
Au cours du débat, le ministre des Affaires religieuses devait évoquer d’autres aspects du pèlerinage, comme le court séjour des pèlerins à Minen, un problème récurrent en raison de l’exiguïté des lieux et de l’absence de commodités d’hébergement, et surtout la présence de 4.000 pèlerins algériens «libres». Dans ce cadre, il a annoncé que des dispositions seront prises cette année pour régler le problème.
Mourad A.