Le groupe Cherif Production investit dans le tourisme d’affaires, Un nouvel hôtel 5 étoiles pour la capitale

Le groupe Cherif Production investit dans le tourisme d’affaires, Un nouvel hôtel 5 étoiles pour la capitale

Oasis, c’est ainsi qu’est baptisé l’hôtel du groupe industriel Cherif Production, versé initialement dans l’industrie des boissons (Jutop). Un hôtel de 5 étoiles, destiné surtout aux hommes d’affaires et qui ambitionne de concurrencer les groupes d’hôtellerie internationaux au niveau de la capitale, tels Hilton et Sheraton. « Au niveau d’Alger, ce sont les étrangers qui ont le monopole des hôtels de luxe.

Cela nous a incités à nous y investir », souligne Kamel Cherif, manager général du groupe en reconnaissant, toutefois, que c’est un secteur à très haut risque. « La banque BDL nous a accordé des crédits facilement pour le financement de ce projet réalisé en l’espace de 36 mois, d’une valeur de trois milliards de dinars », indique-t-il. 70% du financement a été assuré par le groupe, le reste (30%) par la BDL. Sur le plan commercial, la direction de l’hôtel joue sur les tarifs qui sont beaucoup moins chers que ceux affichés par les grands hôtels d’Alger. « L’hôtel est certifié 5 étoiles par la commission du ministère du Tourisme.

Nous n’avons rien à envier aux autres hôtels en matière de services ou d’équipement. Evidemment, nos tarifs s’établiront en fonction de l’évolution de nos activités. Vu que le monde des affaires s’élargit dans la capitale, nous sommes sûrs d’un retour rapide sur nos investissements », indique pour sa part M. Hebouche, gestionnaire de l’hôtel. A propos du personnel, ceux assumant les petits métiers à l’Oasis sont pour la plupart natifs de Hussein Dey, lieu d’implantation de l’hôtel. « Ils ont reçu une formation de base. Dans trois mois, le nombre d’employés atteindra 200 », assure le premier responsable du groupe qui étudie, en ce moment, un autre projet d’hôtel à Alger, destiné exclusivement aux hommes d’affaires. Selon lui, les travaux de construction seront lancés à partir de décembre prochain, à Bab Ezzouar.

Farida Belkhiri