La compagnie britannique BP compte développer ses activités en Algérie en s’intégrant dans d’autres projets d’exploration et de production de pétrole et de gaz, a indiqué lundi à l’APS à Londres, le porte parole du groupe M. Robert Wine.
«Il s’agit d’accroître notre production de pétrole et de gaz en Algérie en nous associant à des projets futurs», a souligné M. Wine évoquant dans cette perspective, l’intérêt de BP pour le site de Tinzaouatine découvert en août 2008 par Sonatrach.
Le groupe qui possède deux projets de gaz naturel, à In Salah et In Amenas, veut s’associer avec Sonatrach pour exploiter des gisements de gaz, selon ce porte parole. Parlant des potentialités de l’Algérie en terme de production d’énergie, le représentant de BP a indiqué qu’il y a peu de sites dans le monde où on parle de développement de la production du fait que la grande majorité des sites sont en déclin. Pour le groupe britannique, le potentiel algérien en matière de gaz et de pétrole est «important».
La production de gaz de BP Algérie s’élève a 9 milliards de m3 par an représentant 1,5% et de la production mondiale de BP tandis que la production de pétrole est de 17.000 barils /jour, soit 07% de la production totale du groupe. Récemment, le groupe a indique qu’il renonçait a céder ses actifs en Algérie, d’une valeur de trois milliards de dollars, soulignant qu’il n’a jamais été question pour BP de quitter l’Algérie.
Pour rappel, BP a annoncé la semaine dernière qu’elle renonce à vendre ses actifs en Algérie. la cession d’actifs était prévue initialement, dans le cadre d’une vaste opération de cessions d’actifs à l’échelle mondiale en vue de collecter 30 milliards de dollars pour faire face aux dépenses astronomiques générées par la prise en charge des conséquences de la catastrophe de la plateforme DeepWater dans le Golfe du Mexique.
Un signe de confiance sur la «stabilité» de l’Algérie dans une région nord-africain en plein bouleversements politiques, cette annonce rassure. BP décide en effet de rester en Algérie au moment elle a suspendu plusieurs opérations en Libye et rapatrié son personnel.
R.F.